Le ministère américain des Transports (DOT) a lancé un programme destiné à soutenir le segment avancé de la mobilité aérienne (AAM), affirmant que l’effort pouvait voir le régulateur approuver les «opérations de pré-certification» de nouveaux types d’avions comme les taxis aériens électriques.
Le DOT du 15 septembre a publié un avis sollicitant les gouvernements des États et locaux, travaillant avec des entreprises privées, pour soumettre des offres pour participer à l’effort.
Le président américain Donald Trump, dans un décret exécutif de juin, a obligé le DOT à établir le programme. Cet ordre décrit l’industrie naissante AAM comme un secteur technologiquement prometteur qui pourrait s’avérer une éventuelle aubaine de la base de fabrication des États-Unis.
Le programme DOT nouvellement lancé s’appelle le «Programme pilote de pilotage d’intégration d’aéronefs de décollage et d’atterrissage à l’avance et à avance» (EIPP).
L’industrie AAM comprend largement de nouveaux types d’avions conçus pour les voyages régionaux et interurbains, tels que le décollage vertical électrique et les avions d’atterrissage (EVTOL) et les avions à voilure fixe alimentés par des systèmes de propulsion électriques ou hybrides électriques.
«L’EIPP encouragera une échelle ambitieuse des opérations de pré-certification et incorporera des solutions variées où les implémentations les plus réussies deviennent des normes de pratique pour la mise à l’échelle future des opérations», explique l’avis de sollicitation du DOT.
«L’EIPP supprimera les obstacles à la mise en œuvre initiale d’AAM, pour accélérer les opérations à l’échelle nationale», ajoute-t-il.
L’avis ne fournit pas plus d’informations sur les opérations de pré-certification envisagées.
Le DOT et la Federal Aviation Administration, qui se trouve sous le DOT, dirige le programme. Aucun des deux régulateurs n’a répondu aux questions de FlightGlobal sur ce que les «opérations de pré-certification» pourraient impliquer.
La FAA a souligné un communiqué de presse du 12 septembre dans lequel il dit: «Ces nouvelles technologies ont le potentiel de transformer l’aviation, notamment une connectivité croissante aux communautés américaines rurales, en réduisant la congestion routière dans les zones urbaines et en améliorant les services d’urgence ou les transports médicaux».
Le nouveau programme est ouvert aux gouvernements des États, locaux, tribaux et territoriaux qui s’associent à des sociétés privées impliquées dans le développement, la fabrication et l’exploitation d’avions AAM, notamment des taxis aériens électriques, des avions à voilure fixe «avancés» (tels que ceux avec de courtes capacités de décollage et d’atterrissage) et de nouveaux avions de cargaison.
Les entreprises qui développent des technologies automatisées destinées à aider ces avions à fonctionner en toute sécurité dans l’espace aérien américain peuvent également participer.
Les soumissions doivent décrire comment les gouvernements et leurs partenaires de l’industrie ont l’intention de travailler ensemble pour faire avancer le secteur AAM et pour surmonter les défis. L’effort aidera à «développer de nouveaux cadres et réglementations pour permettre des opérations sûres», dit le DOT.
L’agence a l’intention de choisir au moins cinq gouvernements pour participer; Il accepte les candidatures jusqu’en 15h00, l’Est des États-Unis le 11 décembre.
«En testant en toute sécurité le déploiement de ces taxis aériens futuristes et autres véhicules AAM, nous pouvons fondamentalement améliorer la façon dont le public et les produits itinérants se déplacent», explique Sean Duffy, secrétaire du DOT.
Plusieurs fabricants de taxi d’air électriques, dont Joby Aviation et Archer Aviation, ont déjà signalé leur intention de participer.