Le régulateur de l’aviation civile du Nigéria a publié une directive ordonnant les équipages de ne pas partir s’il y a des passagers perturbateurs à bord.
La directive, interdisant le décollage dans de telles circonstances, a suivi une réunion à la mi-septembre entre la Civil Aviation Authority et un certain nombre de transporteurs – Air Peace, Arik Air, Ibom Air, Green Africa Airways, United Nigeria et autres.
«Les pilotes ne doivent pas partir tant que les passagers perturbateurs ne seront pas retirés de l’avion ou que l’affaire soit réglée à l’amiable», explique Michael Achimugu, directeur des affaires publiques et de la protection des consommateurs, a déclaré la question.
L’instruction est destinée à améliorer la sécurité et la discipline dans l’industrie du transport aérien.
«Cette mesure aidera à protéger l’équipage de cabine et à encourager les passagers à les traiter respectueusement», ajoute Achimugu.
Il affirme que les incidents impliquant un équipage de cabine dégénèrent souvent parce que les pilotes n’exercent pas pleinement l’autorité.
Alors que l’équipage «doit éviter d’être impoli», dit-il, les passagers «ne devraient pas confondre leur fermeté avec la discours».
La directive suit un incident présumé de passagers présumé au Nigeria le 10 août impliquant un vol aérien IBOM à Uyo alors qu’il se préparait pour le départ à Lagos.
Parmi les articles soumis à l’Assemblée de l’OACI de cette année, qui se réunisse plus tard ce mois-ci, est un document de la Commission de l’aviation civile africaine exhortant une action plus forte et plus unifiée contre les passagers perturbateurs.
« Malgré le développement par l’OACI d’instruments juridiques internationaux tels que la Convention de Tokyo et le protocole de Montréal 2014, l’application de la loi reste incohérente entre les juridictions », affirme le journal.
Il fait valoir que la fréquence et la gravité des incidents de passagers indisciplinés ont «augmenté» ces dernières années.
« Un défi majeur dans le traitement des passagers indisciplinés est l’absence d’un cadre juridique harmonisé entre les juridictions », ajoute le journal.
«En vertu des accords internationaux actuels, les passagers qui adoptent un comportement perturbateur peuvent être soumis à des poursuites, mais les problèmes juridictionnels compliquent souvent le processus.»
Il indique qu’une «réponse mondiale coordonnée» est nécessaire, ce qui implique non seulement l’identification et la prévention d’un comportement indiscipliné «aux premiers stades» mais aussi une «stratégie d’application complexe et cohérente».