Le missile léger Martlet autorisé à être utilisé en première ligne avec les hélicoptères Wildcat de la Royal Navy

Le missile léger Martlet autorisé à être utilisé en première ligne avec les hélicoptères Wildcat de la Royal Navy

La Royal Navy (RN) a déclaré la pleine capacité opérationnelle (FOC) du navire produit par Thales au Royaume-Uni. Missile Martlet avec son giravion Leonardo Helicopters Wildcat.

Annoncée le 18 octobre, cette étape fait suite à de récents tirs d’essai effectués sur le champ d’essai d’Aberporth, au large de la côte ouest du Pays de Galles, et lors d’un exercice de l’OTAN en mer Méditerranée.

Organisé entre le 29 septembre et le 2 octobre, l’exercice Wildfire dirigé par les Français impliquait des vols Wildcat menés depuis Hyères, près de Toulon.

Des tirs de l’arme supersonique – également connue sous le nom de missile multirôle léger (LMM) – ont été effectués contre deux drones cibles à voilure fixe SCR Alba ; une conception avec une envergure de 2,2 m (7 pi 2 po). Deux petits navires de surface sans équipage, qui « évoluaient à grande vitesse à travers la Méditerranée », ont également été engagés, dont un lors d’un tir nocturne.

Toutes les cibles ont été « éliminées rapidement et avec succès », précise le RN, qui ajoute que les travaux « ont mis en évidence l’efficacité du couple Wildcat-Martlet contre les menaces modernes sans équipage ».

Transporté dans un lanceur à cinq cartouches sous l’aile d’armement du Wildcat, le missile Martlet atteint une vitesse maximale de Mach 1,5 et a une portée annoncée de 3 à 5 nm (6 à 9 km).

« Malgré sa taille compacte et sa rentabilité, il est très maniable et remarquablement mortel, comme l’ont prouvé ces essais exigeants », explique l’infirmière autorisée.

Tir du missile Martlet de la Royal Navy

« L’exercice Wildfire s’est terminé par une démonstration pour les alliés de l’OTAN, alors que les marines de l’alliance luttent contre le défi des drones au-dessus, sur et sous les vagues », ajoute le service.

La déclaration FOC de Martlet intervient un peu plus de deux semaines après que le RN a annoncé que MBDA Missile anti-navire Sea Venom avait atteint sa capacité opérationnelle initiale avec le Wildcat.

Dans le même temps, le ministère britannique de la Défense a annoncé le 10 octobre qu’il avait fourni des centaines de LMM à l’Ukraine, cinq mois avant la date prévue.

« Les missiles, fabriqués à Belfast (Irlande du Nord), sont utilisés pour défendre l’espace aérien ukrainien », précise le communiqué.

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