Airbus Defence & Space a salué la confirmation de la Belgique en tant qu’observateur du programme European Future Combat Air System (FCAS), avec son implication concernant le partage d’informations autour de la recherche et de la technologie.
« Je pense que c’est positif que la Belgique rejoigne », déclare Jean-Brice Dumont, responsable des avions militaires d’Airbus. « C’est un programme européen et nous parlons de souveraineté européenne, donc avoir plus de pays européens en principe est une bonne nouvelle. »
Annonçant cette mesure le 19 juin, la ministre belge de la Défense, Ludivine Dedonder, a déclaré : « En rejoignant ce projet, nous permettons à nos entreprises de rester à la pointe de l’innovation tout en ayant un impact positif sur l’emploi, et nous renforçons la défense européenne.
S’exprimant lors du salon de l’aéronautique de Paris, Dumont note : « Nous avons des contrats de phase 1B et de phase 2 (FCAS) signés avec trois nations, nous allons donc les exécuter (de manière industrielle) avec trois nations. Le rôle de la Belgique devra être défini d’abord politiquement, entre les nations, puis industriellement.
La phase actuelle de l’effort franco-germano-espagnol du FCAS a débuté plus tôt cette année, et Dumont déclare : « Nos ingénieurs travaillent. C’est beaucoup plus positif qu’il ne l’était pendant la phase intense de négociation.
FCAS vise à fournir une large gamme de systèmes de combat avancés pour une utilisation opérationnelle après 2035, Dassault Aviation agissant en tant que chef de file de la plate-forme pour un chasseur de nouvelle génération.
Dumont note également que « le voyage continue » pour l’Eurofighter Typhoon, avec de nouvelles commandes prévues pour l’Allemagne et l’Espagne et un package d’amélioration à long terme (LTE) – toujours en cours de discussion par les quatre pays partenaires européens du programme – pour servir d' »exportation- facilitateurs ».
Il s’attend à ce qu’un contrat de phase 4E soit signé plus tard cette année couvrant ce que l’on appelle les Eurofighters Tranche 4, et ajoute que sur le contenu du LTE, il existe « un assez bon niveau de convergence » entre l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni.
« Il existe des perspectives d’exportation avant le LTE », déclare Dumont. « Il peut y avoir des exportations de Tranche 4, et il peut y avoir encore plus d’exportations de Tranche 5. »