Ce couple a quitté Bordeaux pour la Serbie : leur vie a radicalement changé

Installés à Bordeaux depuis plus de dix ans, Clara et Thibault menaient une vie que beaucoup qualifieraient de confortable. Pourtant, en 2023, ils ont pris une décision inattendue : tout quitter pour s’installer… en Serbie.

Un choix audacieux qui intrigue. Et pour cause : ce pays reste encore largement méconnu des Français. Pourtant, pour ce couple, le changement de vie a été total – et, contre toute attente, libérateur.

Une envie de rupture, pas de fuite

À l’origine, il n’y avait ni rejet de la France, ni rêve d’exil.
Clara, 34 ans, travaillait dans la communication. Thibault, 37 ans, était dans l’immobilier. Tous deux ressentaient une lassitude diffuse, le sentiment d’avoir “fait le tour” de leur vie bordelaise.

“On ne voulait plus courir en permanence après le temps et l’argent. On rêvait de lenteur, de nature, de lien humain.”

Ils commencent à explorer plusieurs destinations : le Portugal, la Bulgarie, la Géorgie. Mais c’est Belgrade, capitale serbe, qui les séduit. “On s’est sentis bien tout de suite. Il y a un côté brut, mais très vivant”, se souvient Clara.

Une nouvelle vie, à contre-courant

En Serbie, ils s’installent dans un appartement au cœur du quartier de Dorćol. Un quartier populaire, vivant, loin des clichés de la vie “low cost”. Thibault continue de travailler à distance. Clara lance un podcast sur l’expatriation.

“On paie moitié moins de loyer qu’à Bordeaux. Et on a trouvé une vraie communauté ici, faite d’expats, d’artistes et de locaux ouverts.”

Ils découvrent un pays en mutation rapide, à la frontière de plusieurs cultures, avec une gastronomie riche, une scène culturelle dynamique et une population “fière, directe, mais incroyablement généreuse”.

Une différence de rythme… et de mentalité

La Serbie n’est pas exempte de défis : administration parfois lente, infrastructures vieillissantes, climat plus rude en hiver. Mais pour Clara et Thibault, c’est aussi ce qui fait le charme.

“Ici, on prend le temps de vivre. On parle, on débat, on partage. Ce n’est pas toujours facile, mais c’est profondément humain.”

Le choc culturel a existé. Notamment dans la manière d’aborder le travail, ou dans certaines mentalités plus conservatrices. Mais pour eux, c’est aussi une école de tolérance.

Ce qu’ils y ont gagné

  • Une meilleure qualité de vie pour un budget réduit
  • Un logement spacieux pour moins de 400 € par mois
  • Des relations sociales plus directes et sincères
  • Un rythme de vie plus apaisé
  • La redécouverte du plaisir des choses simples

Et maintenant ?

Un an après leur arrivée, ils ne prévoient pas de retour.

“On se sent vivants ici. Et on a appris à ne plus idéaliser ni fuir quoi que ce soit. Juste à habiter le présent, où qu’il soit.”

Leur témoignage rejoint celui de plus en plus de Français qui font le choix de pays jugés “hors radar”, pour changer de cadre, de mentalité, de priorités.

Car derrière l’image parfois floue des Balkans, se cache un mode de vie qui attire ceux qui osent sortir des sentiers battus.

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