Malgré les tensions politiques qui ont bouleversé les relations traditionnellement confortables entre le Canada et les États-Unis, le nouveau chef de la Royal Canadienne Air Force (ARC) affirme que le service continuera de coopérer étroite avec l’US Air Force.
La RCAF procédera également à un plan de modernisation radical qui comprend l’achat de matériel de fabrication américaine, selon le nouveau commandant du service.
Le lieutenant-général Jamie Speiser-Blanchet a pris le commandement de l’ARC en juillet, devenant la première femme à diriger le service aérien canadien.
Ce n’est pas la première étape importante de la carrière militaire de Speiser-Blanchet. Après avoir obtenu son diplôme de pilotage en tant que pilote Bell CH-146 Griffon en 1996, elle est devenue la première femme pilote affectée au 430 Escadron tactique en hélicoptère au Québec.
Désormais l’officier aérien senior de l’ensemble des forces armées canadiennes, Speiser-Blanchet supervise une modernisation une fois en génération de l’ARC qui appelle le service à acquérir de nouveaux combattants, à la formation d’avions, à des avions de patrouille maritime et à des avions à distance pilotés à distance.
«Nous ne faisons pas seulement développer la même Force aérienne et remplacer tout l’équipement et les cellules que nous avons eu», explique Speiser-Blanchet. «Nous construisons en fait une Force aérienne de cinquième génération très moderne, qui aura une technologie que nous n’avons jamais vue auparavant.»
Le chef du nouveau matériel sera les premiers combattants tactiques du Canada à faible observation – Lockheed Martin F-35as, qui remplacera la flotte âgée du pays de Boeing F / A-18A Hornets.
Ottawa prévoit d’acquérir 88 des combattants furtifs à moteur unique, avec des contrats déjà signés couvrant un tranche initiale.
Cependant, la tension avec Washington a lancé ce plan dans l’incertitude, les personnalités politiques de haut niveau au Canada suggérant que le pays devrait réduire ou abandonner son engagement envers les F-35 en faveur d’une alternative non américaine.
Accomplir un tel swap serait difficile car aucun substitut direct pour le jet furtif Lockheed n’est actuellement disponible. Les anciens officiers de l’ARC, y compris les partisans et les critiques d’un achat F-35, ont mis en garde contre exploiter une flotte mixte, citant des coûts accrus et une charge logistique.
Une décision finale sur la question repose sur le gouvernement du Premier ministre Mark Carney, et un rapport officiel sur les avantages et les inconvénients du F-35 devrait être remis au gouvernement dans les prochaines semaines.
Citant des sources anonymes au sein du gouvernement canadien, Reuters a rapporté le 7 août que l’examen n’offre pas de recommandation officielle, mais que les hauts responsables de la défense avaient eux-mêmes approuvés avec le F-35AS.
Speiser-Blanchet dit qu’aucune modification n’a été apportée aux contrats d’approvisionnement de la RCAF déjà en place, qui couvrent un certain nombre d’avions de fabrication américaine, tels que les avions de patrouille maritime Boeing P-8A et les avions de surveillance pilotés à distance.
«Je pense qu’il s’agit vraiment de s’assurer que nous communiquons les exigences opérationnelles qui ont le plus de sens pour la défense du Canada», dit-elle à propos du rôle de l’armée dans le débat.
Une partie importante de l’effort de modernisation de l’ARC est déjà provenant du pays ou de l’Europe, note Speiser-Blanchet.
La coentreprise Skyalyne entre les sociétés canadiennes CAE et KF Aerospace doit fournir à l’ARCF une nouvelle flotte de 71 avions d’entraînement, y compris des types à ailes fixes à moteur unique et multi-mo en moteur et des rotorcraft. Airbus européen aéroéro-avion est également sur contrat pour fournir Canada avec neuf transports-citernes basés sur l’A330.
Il y a aussi Plans pour un CA 18 milliards de dollars (13,1 milliards de dollars) Remplacement de la flotte CH-146 du Canada avec plusieurs types de plates-formes plus spécialisées dans les années 2030.
Mis à part les conflits politiques, Speiser-Blanchet affirme que la relation militaire des États-Unis-Canada reste forte – en particulier le fonctionnement conjoint des pays du Commandement de la défense aérospatiale nord-américaine (NORAD).
«Il n’y a pas de changement dans notre relation. Nous travaillons en étroite collaboration», dit-elle. «Il est important que nous travaillions ensemble pour la défense du continent.»
Le Canada prévoit d’investir près de 40 milliards de dollars Modernisation de la norad Au cours des 20 prochaines années, notamment pour acquérir des radars d’espace aérien à horizon pour le suivi des armes hypersoniques. Le gouvernement de Carney a également déployé des plans se développer considérablement Défense cet exercice, dans le but de respecter les directives de l’OTAN pour les dépenses militaires au niveau national.
S’il est accompli, il représenterait la première fois que le Canada atteint l’objectif de dépenser 2% du produit intérieur brut en défense – bien que l’alliance en juin augmenté L’objectif à 3,5% du PIB d’ici 2035.
Les responsables de la défense à Ottawa ont déclaré à FlightGlobal que les nouveaux fonds seront ciblés sur les opérations actuelles, plutôt que sur les dépenses en capital d’infrastructure ou de nouveau matériel.
Près de 2 milliards de dollars seront dépensés pour étendre les forces armées canadiennes par quelque 13 000 membres du personnel actif et de réserve d’ici 2030.
«Le fait de devoir équilibrer cette croissance avec les demandes existantes, je pense, est probablement l’un des plus grands défis», explique Speiser-Blanchet, notant que l’ARC est actuellement sous-tendance sur le personnel.
Avec un accent renouvelé sur le recrutement et la rétention, Speiser-Blanchet a déclaré que le service progresse dans la lutte contre le déficit de personnel.
«Ma plus grande priorité est de m’assurer que nous conduisons notre peuple à travers les changements importants qui sont à venir pour nous», ajoute-t-elle.
Lorsqu’on lui a demandé l’importance de son rendez-vous d’étape en tant que première femme à se rendre au RCAF, Speiser-Blanchet est de deux esprits.
«Pratiquement parlant, peu importe que je sois une femme», dit-elle. «J’ai les compétences, je suis capable de faire le travail et j’ai une équipe incroyable… d’experts qui me soutiennent.»
«Mais d’un autre côté, je suis très fier d’être la première, et j’espère vraiment que d’autres femmes et tous nos membres pourront se voir dans l’une des positions que nous avons», ajoute-t-elle.


