Korean Air espère finaliser l’acquisition de sa compatriote Asiana Airlines en 2024, car elle reconnaît que le processus a « pris beaucoup plus de temps que prévu ».
Dans un message aux employés le jour de l’An, le chef de la compagnie aérienne Walter Cho se dit « confiant » que la fusion – annoncée pour la première fois en novembre 2020 dans le contexte de la pandémie de Covid-19 – sera finalisée cette année.
La compagnie aérienne intégrée « sera pour nous un formidable moteur de croissance à long terme », ajoute Cho, exhortant les employés à « travailler ensemble » pour son lancement.
« Korean Air sera prête à se tenir aux côtés des principales compagnies aériennes mondiales. La fusion optimisera notre réseau et nous permettra d’opérer vers de nouvelles destinations, afin de pouvoir offrir plus de choix à nos clients.
Bien que l’acquisition ait obtenu l’approbation de plusieurs régulateurs, notamment à Singapour, au Royaume-Uni et en Chine, elle a échoué dans des juridictions majeures telles que l’UE, les États-Unis et le Japon.
Le long processus a failli dérailler fin octobre, lorsque le conseil d’administration d’Asiana n’a pas réussi à décider s’il fallait céder son unité de fret, ce qui était un facteur crucial pour obtenir l’approbation de l’UE pour la fusion.
Quelques jours plus tard, Asiana a donné le feu vert à la cession de sa division cargo, ouvrant la voie aux approbations réglementaires et remettant le processus d’acquisition sur les rails.
Dans son message du Nouvel An, Cho met également en garde contre « un chemin semé d’embûches » à court terme, mettant en évidence des défis tels que le risque géopolitique, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et la morosité des perspectives économiques.
Il déclare : « Contrairement aux temps difficiles auxquels nous avons été confrontés, nos précieux passagers ont relancé leurs projets de voyage et les aéroports regorgent d’activité. Alors que nous célébrons notre victoire sur une crise importante, un chemin semé d’embûches nous attend encore.»
Il ajoute que son activité de fret – autrefois la bouée de sauvetage financière « lucrative » au milieu de la pandémie – connaît un ralentissement, tandis que l’activité de transport de passagers connaîtra une « concurrence industrielle intensifiée ».
À cette fin, Cho affirme que la compagnie aérienne doit « cultiver et affiner constamment nos atouts ».