La Federal Aviation Administration a donné aux compagnies aériennes une autre année pour se conformer à une règle exigeant que de nouveaux avions soient équipés de barrières secondaires du cockpit, malgré l’opposition de la plus grande syndicat pilote des États-Unis.
Trade Group Airlines for America and Regional Airline Association avait demandé des extensions à une date limite du 25 août.
La question est une règle de la FAA en 2023 obligeant les compagnies aériennes au 25 août pour équiper de nouveaux avions de «barrières secondaires physiques installées». Les appareils complètent les portes du cockpit existant et visent à mieux empêcher les intrus de pénétrer dans les cockpits.
La règle était en cours depuis des années, ayant été stimulée par les attaques terroristes de septembre 2001 à New York.
« La FAA a accordé une exemption d’un an pour installer et utiliser des barrières supplémentaires sur de nouveaux avions commerciaux pour se protéger contre l’accès non autorisé au poste de pilotage », explique maintenant la FAA. «Cela permettra de faciliter la certification FAA et d’installer les barrières.»
Les associations des compagnies aériennes avaient fait valoir que respecter la date limite n’était pas pratique parce que les fabricants des obstacles n’avaient pas encore reçu les approbations requises de la FAA. Pour cette raison, les compagnies aériennes ne pouvaient pas encore développer des programmes de formation de barrière de cockpit, comme l’exige également la FAA, ont indiqué les groupes.
L’association des pilotes aériennes a repoussé, affirmant que la règle et sa mise en œuvre étaient attendues depuis longtemps. Il exprime désormais la déception de la décision de la FAA.
«La décision de la FAA d’accorder des compagnies aériennes encore un autre retard sur la règle de la barrière secondaire est profondément décevante et sape la sécurité aéronautique de notre pays», explique le président de l’Union, Jason Ambrosi. «Ce modèle de retards sans fin doit s’arrêter. Les compagnies aériennes ont eu suffisamment de temps – deux années complètes – pour se conformer à cette exigence de sécurité obligatoire au Congrès.»