La France vise une augmentation significative des commandes de Rafale à partir de 2027

La France vise une augmentation significative des commandes de Rafale à partir de 2027

La France pourrait étendre considérablement ses futurs engagements pour le chasseur Rafale de Dassault Aviation, après avoir annoncé son ambition de commander plus de 50 exemplaires de type multirôle dans les années à venir.

Détaillé dans les propositions de budget pour 2026 – qui doivent encore être approuvées par le Parlement français instable – le plan verrait Paris commander 52 Rafale supplémentaires à partir de 2027.

Cela s’ajoute aux deux exemplaires budgétisés pour l’année prochaine, destinés à remplacer deux avions perdus dans des accidents en 2024.

Au total, la France a passé commande de 234 Rafale, Dassault détenant un carnet de commandes exceptionnel de 53 avions pour son client national au semestre.

Alors que la France a déjà laissé entendre qu’elle signerait pour un autre lot d’une trentaine de Rafale pour une livraison au-delà de 2027, si elle est réalisée, la nouvelle commande marquerait une expansion significative de cette ambition.

Dans sa dernière loi de programmation militaire, couvrant la période 2024-2030, la France avait visé une flotte de 178 Rafale d’ici 2030, pour atteindre 225 en 2035. Ce chasseur bimoteur est exploité à la fois par l’armée de l’air et par la marine.

Avant 2025, le pays avait reçu 178 avions à réaction, et trois autres ont été ajoutés au premier semestre, selon les chiffres de Dassault.

La France prévoit d’effectuer 13 livraisons en 2025, selon les documents budgétaires, suivies d’un seul exemple en 2026 et de 96 Rafale supplémentaires au-delà de 2027.

Cela porterait l’objectif global à 288 avions, selon les documents. Cependant, ce chiffre ne représente pas la taille prévue de la flotte, compte tenu de la vente antérieure de certains actifs de l’armée de l’air française à des clients exportateurs – la Croatie et la Serbie en particulier – et du retrait probable des premiers exemplaires construits.

L’armée de l’air française a reçu son premier Rafale en 1998, et la marine a adopté sa première variante M exploitable sur porte-avions l’année suivante.

En outre, le budget comprend également un financement pour le développement de la capacité de suppression des défenses aériennes ennemies (SEAD) pour le Rafale au standard F4 et le « lancement des travaux de développement sur les principales capacités » pour la mise à jour ultérieure du F5.

Un financement est également alloué pour quatre Airbus Defence & Space A400M supplémentaires. Ceux-ci, qui seront livrés en 2028 et 2029, porteront le total des achats français de transports tactiques à 41 unités – un accord esquissé lors du salon aéronautique de Paris en juin.

La France compte également passer en 2026 sa première commande d’un nouvel avion de patrouille maritime basé sur l’A321neo. Airbus a été sélectionné pour faire progresser sa conception plus tôt cette année après avoir battu une offre concurrente de Dassault basée sur son avion d’affaires Falcon 10X.

Par ailleurs, les documents budgétaires révèlent que la France a entamé des études préliminaires sur le remplacement de ses hélicoptères d’attaque Airbus Tigre au-delà de 2040.

Cela comprend l’analyse des « besoins futurs en capacités d’attaque de combat aérien à cet horizon » et la définition de « concepts d’architecture de capacités ».

Entre-temps, la flotte Tigre de l’armée française est en cours de modernisation. Norme MkIII dans le cadre d’un projet mené par Airbus en collaboration avec l’Espagne. Les livraisons sont prévues à partir de 2029.

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