L'absence de concurrence avec El Al incite les entreprises de haute technologie à planifier l'affrètement du 777 vers Newark

L’absence de concurrence sur les liaisons israélo-américaines a incité un groupe d’entreprises de haute technologie à mettre en place une opération de transport aérien alternative pour le premier trimestre 2025.

L’opération, baptisée TechAir, consiste à louer ou à affréter un gros-porteur – la proposition actuelle est un Boeing 777 en location avec équipage – pour desservir le secteur Tel Aviv-Newark.

Les documents d’enregistrement récemment publiés par le groupe indiquent que les vols devraient commencer le 5 janvier.

Mais le groupe prévient que les vols ne sont « pas définitifs » et dépendront de l’atteinte d’un niveau de réservation de 35 % et de l’obtention d’engagements pour des revenus de billets suffisants.

L’idée a émergé après que plusieurs transporteurs étrangers ont suspendu leurs vols vers Tel Aviv, alors que le conflit à Gaza déclenchait une instabilité régionale, des fermetures de l’espace aérien et une grande incertitude sur le marché.

La compagnie nationale El Al a profité de la situation, le manque de transporteurs alternatifs générant une forte demande pour ses services.

El Al a enregistré de bons bénéfices au cours de cette année. Mais le groupe d’entreprises de haute technologie affirme que la « pénurie » de vols américains et les coûts élevés l’ont incité à organiser une liaison « saisonnière » pour janvier-mars 2025.

Il vise à proposer trois vols par semaine – soit un total de 36 services sur le trimestre – opérant de nuit vers Newark.

S’il a envisagé des Airbsu A330-300 et des Boeing 787, le groupe indique dans sa dernière documentation qu’une location avec équipage du 777 est prévue.

Il propose des tarifs aller-retour de 5 400 $ en classe affaires, de 2 600 $ en classe économique premium et de 1 350 $ en classe économique, ce qui est nettement inférieur aux tarifs El Al sur des itinéraires équivalents en janvier.

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