L’armée de l’air indienne voit le potentiel des équipes sans pilote (MUM-T), mais un officier supérieur affirme que la réalisation d’avions de combat collaboratifs (CCA) ne sera possible que dans plusieurs décennies.
Le maréchal de l’air de l’armée de l’air indienne Radhakrishnan Radhish déclare que les capacités MUM-T seront une exigence clé pour les avions de combat indiens, et que les travaux de mise à niveau du Sukhoi Su-30MKI et de l’avion de combat léger Tejas de Hindustan Aeronautics (HAL) comprendront l’ajout de MUM- Capacités T.
« Nous devons suivre cette voie », déclare Radhish, s’adressant à la Conférence internationale des chefs de l’air de Dubaï, qui se déroule cette semaine avant le salon aéronautique de Dubaï.
Interrogé sur le moment où les CCA fonctionneront de manière autonome avec des actifs habités, il répond cependant que cela sera dans au moins « 10 à 20 ans ».
Il affirme que l’industrie indienne – en particulier HAL – prend la tête de la recherche sur le CCA, tandis que l’armée de l’air observe les développements.
HAL travaille sur une gamme de CCA dans le cadre de son initiative CATS – Combat Air Teaming System. Les CCA spécifiques incluent CATS Warrior, CATS Hunter et CATS Alfa.
Au sein de l’armée de l’air, Radhish affirme que la jeune génération d’officiers est plus ouverte à l’idée des CCA, tandis que les officiers plus âgés sont un peu plus tièdes à l’idée.
À plus long terme, il estime que les CCA offriront la capacité de frapper des menaces de haut niveau dans des situations où il est trop dangereux de déployer un humain.
L’intelligence artificielle (IA) sera un outil clé pour ces plateformes, mais cela signifie également que l’armée de l’air aura besoin d’un personnel hautement qualifié.
« L’IA ajoute le chaînon manquant entre l’humain et la machine, la technologie accordant une grande importance à la qualité de l’humain derrière la machine », dit-il.