C’était un vol comme les autres, entre Ahmedabad et Londres.
Le 12 juin 2025, à peine parti, l’avion s’écrase dans un bâtiment près de l’aéroport.
Bilan : 241 personnes à bord tuées, 38 au sol et une seule survivante.
Un des pires accidents aériens en Inde depuis 30 ans.
Une détresse en vol : « Mayday… no power »
À seulement 36 secondes après le décollage, les pilotes lancent un appel de détresse clair :
“Mayday, mayday… no power.”
Les enregistreurs de vol (black boxes) ont été récupérés, bien que fortement endommagés par le feu, ce qui complexifie l’enquête.
Les autorités analysent les enregistrements des conversations en cockpit, les données moteurs, les angles des ailes et des volets, ainsi que les images de vidéosurveillance.
Pistes d’enquête : panne de moteur, volets ou sabotage ?
Parmi les hypothèses sérieusement envisagées :
- Perte de puissance ou défaillance moteur, détectée via le déploiement du système secours (RAT)
- Position incorrecte des volets ou du train d’atterrissage, empêchant la montée efficace
- Hypothèses moins probables mais évoquées : sabotage ou cyberattaque, soulevant un examen plus large du kit de bord.
Une équipe mixte menée par l’AAIB indienne, appuyée par les agences américaines et britanniques, poursuit les investigations. Le rapport préliminaire est attendu d’ici trois mois.
Air India et Boeing sous pression
Air India a immédiatement ordonné des inspections de toute sa flotte de Boeing 787 (33 appareils concernés) et a annulé plusieurs vols.
Côté Boeing, ce crash marque la première catastrophe mortelle sur un Dreamliner en 16 ans, relançant les critiques après les épisodes des 737 Max et d’autres incidents récents.
Alors que le géant américain déclare soutenir l’enquête, son titre en bourse a chuté à l’annonce du drame, rappelant la fragilité du constructeur.
Et maintenant ?
Les proches des victimes attendent des explications.
Pendant ce temps, les enquêteurs doivent reconstituer la trajectoire tragique du vol.
Quand l’enveloppe-volet cliquette, quand un moteur s’éteint – chaque détail compte, car il s’agit à présent de garantir la confiance dans la sécurité aérienne mondiale.
