Le gouvernement angolais recherche des parties intéressées pour gérer le nouvel aéroport international de Luanda Antonio Agostinho Neto dans le cadre d’une concession de 25 ans.
Le ministère des Transports a récemment ouvert un processus d’appel d’offres formel pour la concession et a fixé la date limite de soumission des propositions au 16 février de l’année prochaine.
Les parties souhaitant obtenir la concession – qui pourrait être prolongée de 15 ans supplémentaires – doivent avoir exploité au moins un aéroport international pendant trois ans. L’aéroport doit avoir eu un volume de trafic annuel minimum de 10 millions de passagers à un moment donné entre 2018 et 2022.
Si l’offre est soumise par un consortium, l’exploitant de l’aéroport doit détenir une part d’au moins 45 %, selon le dossier d’appel d’offres, et les soumissionnaires doivent avoir accès à 150 millions de dollars pour financer les opérations.
Le dossier d’appel d’offres indique que le soumissionnaire retenu sera sélectionné en fonction de la « proposition économiquement la plus avantageuse ».
Le nouvel aéroport de Luanda – du nom du premier président du pays – a été développé comme une plaque tournante pour les liaisons nationales, régionales et internationales.
Elle est située à 45 km au sud-est de la capitale, dans la commune de Bom Jesus, et possède sa propre gare ferroviaire.
L’infrastructure de l’aéroport comprend un terminal passagers, d’une capacité annuelle de 15 millions de passagers, ainsi qu’un terminal cargo de 130 000 tonnes et une tour de contrôle de 82 m. Des hangars de maintenance sont en construction.
Selon le ministère des Transports, le terminal peut être agrandi par étapes pour accueillir 65 millions de passagers.
Ses deux pistes parallèles – une nord et une sud – mesurent respectivement 3 800 m et 4 000 m de longueur, la piste sud étant capable d’accueillir des avions jusqu’à la taille des Airbus A380.
