MTU fait progresser les projets de groupes motopropulseurs de nouvelle génération

MTU fait progresser les projets de groupes motopropulseurs de nouvelle génération

MTU Aerospace continue de faire progresser deux concepts de propulsion de nouvelle génération, cette activité étant soutenue par l’attribution récente d’un financement de l’UE pour accélérer les travaux sur un groupe motopropulseur à pile à combustible.

MTU, basé à Munich, travaillait déjà sur un projet en collaboration avec l’institut allemand de recherche aérospatiale DLR dans le but de convertir un Dornier 228 pour qu’il fonctionne avec des piles à combustible.

Mais l’attribution en septembre d’un financement de l’initiative européenne Clean Aviation pour le système HEROPS (Hydrogen-Electric Zero Emission Propulsion System) dirigé par MTU promet de faire progresser encore la maîtrise de la technologie par l’entreprise.

«Nous voulons mieux comprendre la technologie», déclare Fabian Donus, directeur de la propulsion innovante de MTU.

« Aujourd’hui, il n’existe aucun système de pile à combustible optimisé pour l’aviation et nous pensons que c’est une erreur. »

Les piles à combustible automobiles ne sont « pas capables d’apporter des gains d’efficacité » en termes de puissance ou de poids, dit-il : « Pour nous, c’est la clé ».

Dans le cadre du projet DLR, un vol du Do 228 équipé d’une pile à combustible devrait avoir lieu d’ici le milieu de la décennie, « et c’est toujours notre objectif ».

Jusqu’en 2026, aucun essai en vol n’est envisagé dans le cadre de la première phase du programme HEROPS. Il vise plutôt à faire évoluer les composants nécessaires à un groupe motopropulseur, notamment les piles à combustible et les réservoirs de stockage d’hydrogène.

Pendant ce temps, MTU continue d’explorer le potentiel de son concept de turboréacteur à double flux amélioré par l’eau (WET), en partie grâce au programme SWITCH soutenu par Clean Aviation, dans lequel il travaille aux côtés d’Airbus, Collins Aerospace, GKN Aerospace et de Pratt, partenaire de longue date des moteurs à fuselage étroit. & Whitney.

Des travaux supplémentaires sur le concept WET ont été financés par le programme allemand de recherche aéronautique LuFo et des tests au niveau des composants ont commencé plus tôt cette année, explique Donus. Cependant, ajoute-t-il : « Nous sommes encore dans la phase où nous essayons de converger vers l’architecture (du moteur WET) elle-même. »