Air Canada plafonne ses tarifs et ajoute des sièges pour aider les passagers du Lynx

Air Canada plafonnera ses tarifs et ajoutera 6 000 sièges sur « certains marchés » pour aider les passagers à la suite de la cessation imminente des opérations de Lynx Air.

« Les mesures visent à offrir aux clients de Lynx Air touchés par la fermeture du transporteur des options abordables en cabine économique sur les vols d’Air Canada pour voyager au Canada, aux États-Unis et à Cancun au Mexique, afin qu’ils puissent rentrer chez eux ou prendre d’autres dispositions de voyage pour les vols prévus. voyages d’hiver », a indiqué la compagnie aérienne le 23 février.

Les tarifs seront disponibles à l’achat avant le 26 février – date à laquelle Lynx a annoncé qu’il cesserait de voler – et le voyage doit être terminé avant le 2 avril. Cela couvre les vacances scolaires de mars et les périodes de voyage de Pâques, lorsque de nombreux Canadiens voyagent vers des destinations par temps chaud.

La plus grande compagnie aérienne du Canada a annoncé son intention d’augmenter sa capacité sur les liaisons Lynx de Toronto et Montréal vers Cancun et vers les destinations américaines Fort Myers, Orlando, Tampa, Phoenix et Las Vegas, entre le 25 février et le 19 mars.

Mais la compagnie aérienne affirme également qu’elle est déjà à court de capacité.

« Avec la période chargée des vacances d’hiver qui est en cours, les vols sont déjà relativement complets et la capacité du transporteur à augmenter davantage sa capacité est limitée », a déclaré Air Canada.

WestJet, la deuxième plus grande compagnie aérienne du Canada, a annoncé qu’elle offrirait une réduction de 25 % sur les tarifs économiques sur les routes précédemment desservies par Lynx du 22 février au 26 octobre.

Lynx, basée à Calgary, a annoncé plus tôt dans la journée qu’elle mettrait fin à ses activités le 26 février, car elle a été victime des prix élevés du carburéacteur, de l’immobilisation du Boeing 737 Max pendant 20 mois en 2019-2020 et de la pandémie de Covid-19.

« Les pressions financières cumulées associées à l’inflation, aux coûts du carburant, aux taux de change, au coût du capital, aux coûts réglementaires et à la tension concurrentielle sur le marché canadien se sont finalement révélées une montagne trop escarpée pour que notre organisation puisse la surmonter », écrit Lynx sur son site Web.

La compagnie aérienne en démarrage a déposé une demande de protection contre ses créanciers au Canada et s’est engagée à exploiter « la plupart » de ses vols pendant le week-end. Il a demandé aux clients qui ont réservé au-delà du dernier jour d’opération de demander un remboursement de vol auprès de leur société de carte de crédit.

Selon des documents judiciaires, Lynx doit 124 millions de dollars canadiens (92 millions de dollars) à Indigo Northern Ventures, la société dirigée par l’investisseur de longue date du secteur aérien William Franke qui a aidé Lynx à décoller.

Le transporteur, un opérateur entièrement Boeing 737 Max, a demandé au tribunal de rendre une ordonnance mettant fin aux poursuites judiciaires à son encontre, et également de l’autoriser à conserver temporairement ses actifs et à exercer ses activités. Il vise « une cessation ordonnée des opérations tout en maximisant simultanément la valeur de (ses) actifs restants ».

Plus tôt cette semaine, les médias canadiens ont rapporté que Lynx était « dans les dernières étapes » de l’annonce d’une éventuelle fusion avec son homologue à très bas prix Flair Airlines.

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