Bonza fait appel à sa filiale Flair Airlines pour augmenter sa capacité

La start-up australienne Bonza a loué avec équipage deux Boeing 737 Max 8 à son unité sœur Flair Airlines, dans le cadre des efforts visant à renforcer sa capacité après des mois de problèmes opérationnels.

Les deux avions seront déployés sur sa nouvelle base de Gold Coast, assurant des services vers 14 points nationaux, notamment Melbourne, Mackay et Darwin.

Bonza et Flair, basée au Canada, sont toutes deux soutenues par la société de capital-investissement de Miami 777 Partners et exploitent des 737 Max 8. Les données de la flotte Cirium montrent que Flair dispose d’une flotte de 17 737 Max 8.

« À court terme, Bonza utilisera les deux avions… pour desservir la base de Gold Coast (tandis que) ses autres avions continueront à transporter des milliers de clients vers leurs destinations depuis les bases de la compagnie aérienne de Sunshine Coast et de Melbourne », a indiqué la compagnie aérienne le 19 décembre.

L’Autorité australienne de la sécurité de l’aviation civile a donné son feu vert aux projets d’utilisation des 737 et de l’équipage de Flair, ajoutant que l’approbation avait été donnée après que Bonza « ait démontré comment elle intégrait en toute sécurité les avions et les membres d’équipage immatriculés au Canada dans ses opérations ».

Le nouvel avion porte la taille de la flotte de Bonza à six 737 Max 8. La compagnie aérienne, qui a débuté ses activités début 2023, avait vanté des plans d’expansion haussiers, ciblant une première feuille de route de 27 routes vers 17 villes nationales avec une flotte de quatre avions.

Cependant, en juillet, Bonza – le premier opérateur low-cost indépendant d’Australie depuis plus d’une décennie – était forcé de réduire l’expansion dans le cadre d’une restructuration importante du réseau qui a vu cinq routes supprimées et les fréquences de 20 autres réduites.

À l’époque, la compagnie aérienne avait déclaré avoir procédé à ces réductions pour « nous permettre de créer des capacités de réserve supplémentaires » au sein de sa flotte, afin de « disposer d’un tampon ».

Dans sa dernière déclaration, le chef de Bonza, Tim Jordan, reconnaît « une période difficile pour certains de nos clients qui n’ont pas pu voler » en raison des coupures de réseau.

Le modèle opérationnel de Bonza diffère de celui des autres transporteurs : des services point à point depuis des villes secondaires d’Australie, évitant les opérations au sein du « Triangle d’Or » de Brisbane, Sydney et Melbourne.

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