IAG a cité une solide performance de ses opérations espagnoles, le propriétaire de British Airways et Iberia ayant vu son bénéfice net pour le deuxième trimestre 2023 dépasser 1 milliard d’euros (1,1 milliard de dollars).
Il note que le bénéfice d’exploitation avant éléments exceptionnels d’Iberia de 307 millions d’euros a été une performance record « pour n’importe quel trimestre », l’aidant à un bénéfice d’exploitation à l’échelle du groupe de 1,25 milliard d’euros – un chiffre supérieur de près de 40% au consensus des analystes pour les trois mois. .
Toutes les compagnies aériennes du groupe bénéficient d’une forte demande de voyages d’agrément, selon IAG, qui contribue à «compenser» la reprise plus lente des voyages d’affaires. Il ne voit « aucune faiblesse » dans les réservations à terme, malgré certains vents contraires géopolitiques et économiques.
Environ 80% des revenus prévus du troisième trimestre – et 30% des revenus du quatrième trimestre – sont réservés, selon le rapport, conformément aux attentes .
La demande sur les principaux marchés de l’Atlantique Nord et Sud d’IAG est particulièrement forte, déclare le groupe, avec une capacité dans les deux qui devrait atteindre les niveaux d’avant Covid d’ici la fin de cette année.
Il reconnaît un « environnement opérationnel difficile » au milieu de facteurs tels que les grèves ATC en Europe, mais dit qu’il est « particulièrement concentré » sur la réalisation « d’opérations résilientes au cours de l’été ».
Cependant, dans un contexte de forte demande de passagers, le marché du fret est « faible », selon IAG.
Le chiffre d’affaires du groupe au deuxième trimestre de 7,7 milliards d’euros a marqué une augmentation par rapport à 5,9 milliards d’euros en 2023 et se compare à 6,2 milliards d’euros au cours des trois mêmes mois de 2019, même avec une capacité toujours en retard par rapport aux sommets d’avant Covid. Cette dernière dynamique peut en partie s’expliquer par le fait que les rendements passagers ont augmenté d’environ 21 % au deuxième trimestre de cette année par rapport à 2019, les compagnies aériennes du monde entier tirant des revenus de l’environnement de capacité limité.
Son bénéfice d’exploitation de 1,25 milliard d’euros au deuxième trimestre se compare à 301 millions d’euros il y a un an, tandis que son bénéfice net de 1 milliard d’euros se compare à 133 millions d’euros en 2022.
IAG indique que sa dette nette était tombée à 7,6 milliards d’euros au 30 juin, contre 10,4 milliards d’euros au tournant de l’année.
Il s’attend à ce que sa capacité en année pleine soit d’environ 97% des niveaux de 2019.