L’opérateur de loisirs israélien Israir attribue l’amélioration de ses bénéfices au deuxième trimestre à son investissement dans la technologie, qui a contribué à compenser l’impact du conflit de Gaza.
Le bénéfice net d’Israir au deuxième trimestre a atteint un peu plus de 7 millions de dollars, soit une amélioration de 44 % par rapport à l’année précédente, bien que son chiffre net au premier semestre ait baissé de 19 % à 6,3 millions de dollars.
Ses résultats pour le trimestre – ainsi que pour le premier semestre – sont le « résultat direct d’investissements considérables dans les technologies opérationnelles et commerciales », précise-t-il.
« Cet investissement a permis d’augmenter le revenu moyen du segment et d’obtenir un revenu particulièrement élevé provenant de la vente de produits auxiliaires. »
Elle ajoute que la réception d’avions supplémentaires a également contribué à la « forte augmentation » de la rentabilité brute et opérationnelle.
Israir estime que cette rentabilité continuera à s’améliorer une fois le conflit, qui a débuté en octobre dernier, terminé.
« En d’autres termes, la guerre n’est pas un facteur d’amélioration des résultats de l’entreprise », souligne-t-il.
Israir reconnaît que le conflit a provoqué une baisse de la concurrence, mais affirme qu’il a affecté ses activités touristiques et évalue l’impact pour le deuxième trimestre à 2,5 millions de dollars.
Les revenus du deuxième trimestre ont chuté de 15% à 89,3 millions de dollars, et ont diminué de 22% par rapport au premier semestre.
Israir dispose d’une flotte de huit Airbus A320 et quatre autres sont en location avec équipage pour fournir une capacité estivale supplémentaire.