La surveillance de la pompe a créé un risque de manque de carburant pour le 737-400F

Un Boeing 737-400F d’Airwork Flight Operations a effectué un vol trans-Tasman avec les principales pompes à carburant éteintes, augmentant ainsi le risque que ses moteurs souffrent d’une panne de carburant.

L’incident a eu lieu le 7 juin 2022 lorsque l’avion (ZK-TLL) a effectué un vol de nuit de 3 heures sur la route Sydney-Auckland avec deux membres d’équipage à bord, selon la Commission d’enquête sur les accidents de transport (TAIC) de Nouvelle-Zélande dans son rapport final sur l’incident. .

Après l’atterrissage à Auckland, l’équipage a remarqué que le réservoir de carburant central de l’avion contenait encore 4 000 kg (8 800 lb) de carburant, mais qu’il ne restait qu’un minimum de carburant dans les deux réservoirs principaux de l’aile, qui alimentent les moteurs CFM International CFM56 de l’avion.

L’enquête a appris que les pompes centrales chargées d’acheminer le carburant vers les réservoirs d’aile n’avaient pas été sélectionnées lors de la procédure de démarrage des moteurs à Sydney.

Le TAIC estime que cet oubli est probablement dû à la distraction de l’équipage due à un changement de dernière minute sur la piste de départ à Sydney, ainsi qu’à l’imminence d’un couvre-feu à l’aéroport.

« Les pompes à carburant centrales n’ont pas été allumées comme l’exige la procédure avant le démarrage, et cette omission n’a pas été constatée par l’équipage qui a rempli la liste de contrôle avant le démarrage », explique le TAIC.

« Si elle n’est pas détectée, cette omission peut potentiellement provoquer une panne de carburant des moteurs, augmentant ainsi le risque d’accident. »

Le rapport indique que si l’équipage avait dû faire une remise des gaz à Auckland, il était « probable que le carburant des réservoirs principaux aurait été épuisé pendant la manœuvre ».

Le TAIC a également constaté des écarts dans le plan de vol, notamment dans la sélection d’aérodromes de dégagement non conformes. De plus, l’équipage n’a pas reçu de mises à jour météorologiques ni de planification de vol pour le vol, comme le prescrivent les manuels de l’entreprise.

Le TAIC affirme que l’incident rappelle qu’il est impératif pour les équipages de suivre les listes de contrôle impliquant les systèmes clés et que les procédures détaillées dans les manuels doivent être suivies. La planification des aérodromes de dégagement doit être conforme à la fois aux régulateurs et à l’exploitant.

À la suite de l’incident, l’opérateur a mis à jour sa liste de contrôle pour s’assurer que les pompes à carburant centrales sont correctement configurées avant le décollage. il a également ajouté un système qui alerte les pilotes de tout avis aux aviateurs affectant ses opérations.

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