Les régulateurs européens de la sécurité n’ont pas encore suivi la FAA américaine en prenant des mesures contre le Boeing 737 Max 9 à la suite de l’incident de dépressurisation d’Alaska Airlines.
L’absence de mesures de la part de l’Agence de la sécurité aérienne de l’Union européenne contraste avec la situation qui a suivi un deuxième accident mortel impliquant le 737 Max en 2019.
L’AESA et plusieurs autres régulateurs ont alors imposé une ordonnance d’immobilisation préventive du Max, contrairement à la FAA qui n’a pris sa propre mesure similaire qu’après avoir initialement résisté à de telles mesures.
La FAA a ordonné l’immobilisation temporaire du Max 9 après qu’une porte centrale s’est détachée de l’avion Alaska alors qu’il quittait Portland le 5 janvier.
Il indique que le problème pourrait affecter d’autres avions de même conception et a ordonné des inspections avant un nouveau vol de l’avion.
L’AESA n’a pas encore publié de commande similaire, même si relativement peu de Max 9 fonctionnent en Europe. Les transporteurs utilisant ce type incluent Turkish Airlines, qui configure ses jets avec 169 sièges, et Icelandair qui propose des Max 9 avec 178 sièges.
