Les régulateurs brésiliens ont approuvé les opérations de Sprayhawk R550 de Rotor Technologies américaines, marquant la première approbation de ce type pour la variante à distance pilote de Robinson Helicopter’s Onempiston R44.
Le rotor basé au New Hampshire affirme que le feu vert de la National Civil Aviation Agency (ANAC) du Brésil signifie que les opérateurs peuvent désormais commencer à piloter des R550, qui sont contrôlés par un opérateur éloigné sur le terrain.
«L’ANAC est le premier corps de réglementation à l’échelle mondiale pour permettre des opérations commerciales pour le Sprayhawk», dit Rotor, ajoutant qu’il ne fait face à aucune autre exigence réglementaire pour les missions agricoles au Brésil.
Lancé en 2021 par l’ingénieur aérospatial et chef de la direction Hector Xu, Rotor a développé à la fois le R550 Sprayhawk et un R44 à distance à pilote destiné aux missions de services publics appelées R550 Airtruck. La société vend une nouvelle construction R550 et des forfaits de modification pour R44 déjà en service.
Le R550 Sprayhawk, au prix de 1,5 million de dollars et conçu pour la saupoudrage des cultures et d’autres missions agricoles, a un poids brut maximum de 1 134 kg (2500 lb) et peut transporter 416 litres (110usgal) de liquide de pulvérisation, presque le double de la capacité de la ligne de base R44, dit Rotor.
Sprayhawk peut rester dans l’air pendant 50 minutes, traiter 81 ha (200 acres) de terres cultivées toutes les heures et être programmée pour piloter des modèles de pulvérisation automatisés.
Les réglementations brésiliennes en vertu duquel le R550 du rotor peut fonctionner permettant à l’avion «d’effectuer des tâches telles que l’application d’agrochimiques, d’engrais et de graines sur des zones inhabitées».
Rotor dit que l’ANAC «comprend la nécessité de grands drones à télécommande pilote et autonomes et leurs avantages… en particulier pour les opérations agricoles.»
L’avion n’est pas autorisé à dépasser l’altitude de 400 pieds et doit rester à la vue de son opérateur ou d’un observateur travaillant avec l’opérateur, en vertu de «règles de vue visuelles étendues». De plus, le Brésil exige que l’opération soit supervisée par un pilote commercial agréé.
«Ils ont rationalisé leur cadre réglementaire pour permettre une croissance de l’industrie de l’aviation agricole», explique Rotor à propos d’ANAC.