Le Camcopter S-300 de Schiebel pour soutenir l'essai européen de sécurité maritime

Le Camcopter S-300 de Schiebel « servira de système aérien sans pilote (UAS) dédié » lors d’un exercice majeur de sécurité maritime financé par le Fonds européen de défense (FED) à la fin de cette décennie.

L’entreprise autrichienne a annoncé le 13 janvier que son dernier produit à voilure tournante serait utilisé par le consortium industriel SEACURE dirigé par Thales, qui cherche à démontrer la faisabilité « d’une capacité européenne souveraine dans la future guerre anti-sous-marine (ASW) autonome et la lutte contre les fonds marins ». guerre (SBW) ».

« Nous travaillons avec succès avec Thales sur diverses solutions ASW pour le S-100 depuis notre première participation à l’exercice REPMUS de l’OTAN en 2022 », explique Schiebel. « En raison de sa plus grande endurance et de sa capacité de charge utile plus élevée, le S-300 ouvre une multitude de nouvelles possibilités pour l’ASW et le SBW. »

La société cite une autonomie opérationnelle de plus de 24 heures avec un UAS de masse maximale au décollage de 700 kg (1 540 lb) transportant une caméra électro-optique/infrarouge et une charge utile de radar à synthèse inverse ; ou 6h avec une charge utile maximale de 250kg.

Lancé en novembre dernier et d’une durée de 45 mois, l’effort SEACURE implique 35 entreprises de 13 pays : Autriche, Belgique, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Italie, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Roumanie, Espagne et Suède.

Pour aboutir à un essai en mer majeur d’ici 2028, le projet soutenu par EDF « se concentre sur la détection, la classification, l’identification et le suivi des menaces sous-marines dans des conditions difficiles, à l’aide de drones aériens, de surface et sous-marins », précise Thales.

« Les événements récents accélèrent les plans dans l’ensemble des pays de l’OTAN et des pays européens visant à protéger les infrastructures maritimes d’intérêt national », note la société.

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