Le Canada met en valeur sa capacité aérienne dans l’Arctique avec des exercices dans le Grand Nord

Les forces armées canadiennes ont conclu une série d’exercices annuels destinés à renforcer les capacités militaires du pays dans l’Extrême-Arctique.

Connue sous le nom d’Opération Nanook-Nunalivut, la dernière édition de l’exercice s’est déroulée du 1er au 17 mars et a réuni plus de 300 militaires canadiens ainsi que des troupes des États-Unis, de Belgique, de France et d’Allemagne.

Des avions de l’Aviation royale canadienne (ARC) étaient également impliqués, notamment les transports tactiques Lockheed Martin C-130J Hercules et les CC-138 Twin Otters, la désignation militaire du bimoteur à turbopropulseur De Havilland Canada DHC-6.

L’opération Nanook-Nunalivut est basée autour du Centre d’entraînement dans l’Arctique des Forces armées canadiennes, situé dans le petit village de Resolute Bay. La communauté de l’île Cornwallis est l’une des plus septentrionales du Canada – située à seulement 3 000 km du pôle Nord.

Des membres des Forces armées canadiennes ont également été déployés dans une base de recherche à Eureka, au Nunavut – à seulement 620 milles du pôle Nord – et à Pond Inlet, à l’extrémité nord de l’île de Baffin.

Ottawa affirme que l’exercice a démontré la capacité du Canada à projeter et à maintenir des forces dans l’Arctique « dans les conditions les plus difficiles ».

« Il est de plus en plus important de pouvoir projeter et maintenir des forces dans l’Arctique canadien », déclare le vice-amiral Bob Auchterlonie, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada. « L’Opération Nanook-Nunalivut est notre occasion de démontrer la présence et la souveraineté du Canada dans le Nord, tout en nous entraînant à opérer dans des environnements austères et difficiles.

Le Canada est au milieu d’une modernisation majeure efforts visant l’ARC, y compris l’acquisition de nouveaux avions de ravitaillement en vol, de surveillance et de combat. Ottawa investit également des milliards de dollars pour construire de nouveaux radars de surveillance de l’espace aérien à travers l’Arctique.

L’utilisation par l’ARC de plates-formes de chasseurs orientées porte-avions offre également des avantages uniques aux opérations dans l’Arctique.

Installation d’un système de fil d’arrêt basé au sol dans une usine exploitée aux États-Unis base aérienne au Groenland en 2020, les chasseurs Boeing F/A-18 Hornet de l’ARC peuvent désormais atterrir toute l’année sur les pistes glacées de l’installation.

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