Le MQ-9B a soutenu le ciblage du LRASM et la chasse aux sous-marins au RIMPAC

Le véhicule aérien sans pilote (UAV) MQ-9B SeaGuardian de General Atomics Aeronautical Systems (GA-ASI) a démontré de nouvelles capacités lors d’un récent exercice naval.

Lors de l’événement Rim of the Pacific (RIMPAC), le MQ-9B a fourni des données de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) et de ciblage au centre de commandement de l’US Navy (USN), ainsi que des vidéos en mouvement intégral, indique GA-ASI. Ce sont des capacités que le système avait démontrées lors de la dernière itération de RIMPAC en 2022.

Les nouvelles capacités démontrées cette année incluent la capacité de fournir un ciblage pour le missile antinavire à longue portée Lockheed Martin AGM-158C (LRASM).

L’un des objectifs principaux de l’armée américaine est de créer des « réseaux de destruction », qui intègrent plusieurs plateformes de capteurs, comme le MQ-9B, avec une gamme de systèmes capables de produire des effets cinétiques. Cela permet à des avions tels que le Boeing F/A-18E/F de frapper une cible à l’aide d’armes LRASM sans dépendre uniquement de ses propres capteurs.

Une telle capacité sera particulièrement pertinente dans un conflit contre un adversaire de même niveau, comme la Chine.

Lors de l’exercice RIMPAC, le MQ-9B a également utilisé un prototype de module de distribution de bouées sonores. Le drone a largué les bouées sonores et les a surveillées à l’aide de son système de surveillance et de contrôle des bouées sonores embarqué.

Selon le président de GA-ASI, David Alexander, le MQ-9B était capable de transmettre des données ISR et de ciblage à une gamme d’avions et de navires de guerre de l’US Navy.

La société ajoute que le MQ-9B utilisé dans le cadre de l’effort RIMPAC a pu s’auto-déployer depuis la Californie.

L’exercice RIMPAC s’est déroulé du 27 juin au 1er août et est considéré comme le plus grand exercice naval international. Il a impliqué 29 nations, 40 navires et 150 avions.

A lire également