Airbus a stabilisé son plan de production A400M jusqu’à la fin de cette décennie, car la société poursuit de nouvelles améliorations des capacités et de nouvelles opportunités d’exportation.
Signé au Paris Air Show le 16 juin, un accord entre le Frein Airframer et ses clients de la nation partenaire – a atteint via l’organisme d’achat de la défense Occar en Europe – établit une production dans huit des avions de ligne par an jusqu’au début de 2029.
Jean-Brice Dumont, responsable de la puissance aérienne chez Airbus Defence & Space, décrit la mesure comme un «accord-cadre qui nous permet de maintenir la production», tout en démontrant «l’engagement des nations et Airbus sur le programme A400M».
«Il a donné la visibilité et la durabilité à notre système de production», ajoute-t-il.
Avant la signature de l’accord, le phasage des commandes parmi les nations «nous a conduit à un taux inférieur à ce que nous pensons que nous devons être le taux de production pour le maintenir durable», dit Dumont.
« Ce que nous avons convenu, c’est un mécanisme qui nous permet de remplir ces huit emplacements de production avec des avions OCCAR ou d’exportation, avec un mécanisme d’échange lorsqu’une exportation arrive. »
La France et l’Espagne se sont engagées à prendre respectivement quatre et trois avions pour la première année de mise en œuvre, les futurs envois à convenir sur une base annuelle.
Parmi les perspectives internationales pour l’Atlas, le besoin des Émirats arabes unis pour une nouvelle flotte de transport fait l’objet d’une campagne majeure.
«Il y a des discussions assez intenses aux EAU avec l’Air Force et les entités du gouvernement», dit Dumont, tout en les décrivant comme «très constructifs».
«Maintenant, c’est une compétition», dit-il. «Nous pensons que nous avons la bonne solution: avoir un avion stratégique et tactique à la fois. Souvent, cela soulève la question« êtes-vous le (Boeing) C-17 ou le (Lockheed Martin) C-130? Nous sommes les deux.
Bien qu’il note que «nous avons examiné plus le sol que le plafond» lors du récent processus avec les partenaires européens du programme, il ajoute: «Le taux 8 ne signifie pas que nous ne pouvons pas augmenter».
D’autres actions découlant du nouvel accord comprennent l’approbation pour augmenter la capacité de chargement maximale du transport de 37T à 40T. Et Airbus continuera de travailler pour explorer les développements qui pourraient conduire le transport utilisé pour déployer des transporteurs distants et des véhicules aériens sans pilote depuis sa rampe de cargaison arrière, et potentiellement pour agir comme une plate-forme de brouillage.
« Cet avion est capable de beaucoup – et sera capable de beaucoup plus », note Dumont.
OCCAR affirme que les nouvelles mesures comprennent également des activités visant à «l’amélioration du coût des opérations A400M».
«Quelque 12 ans après l’entrée en service, l’expérience réunie lors de l’exploitation de plus de 130 avions dans le monde permettra à Airbus d’atténuer l’effort de maintenance prévue et d’améliorer l’efficacité de la maintenance des avions», ajoute-t-il.