Le régulateur allemand permet l'acquisition de Lufthansa de part de la Baltique Air malgré les réserves

Le groupe Lufthansa a été autorisé à acquérir une participation minoritaire dans le transporteur letton Air Baltic par le régulateur allemand de la concurrence, malgré les inquiétudes concernant l’effet sur certaines routes.

Plus tôt cette année, Lufthansa a révélé qu’il faudrait une participation convertible de 10% dans la compagnie aérienne, avant une question d’action prévue.

Bien que Lufthansa ne prenne pas le contrôle d’Air Baltic, en vertu de la législation allemande, la participation minoritaire est suffisante pour soumettre l’arrangement à l’examen de la concurrence.

Le Federal Bundeskartellamt reconnaît que l’acquisition «soulève des problèmes de concurrence importants» sur «plusieurs routes» entre l’Allemagne et les États baltes, compte tenu du manque d’opérateurs alternatifs.

Mais le président de Bundeskartellamt, Andreas Mundt, dit que le régulateur « ne peut pas intervenir » parce que les routes affectées génèrent des « revenus très bas ».

Sur les routes avec une faible importance économique – moins de 20 millions d’euros (23,6 millions de dollars) en ventes intérieures – une clause de marché «de minimis» s’applique au contrôle de la fusion, et un lien ne peut pas être bloqué.

Cela signifie que l’acquisition «devait être approuvée», explique Mundt.

Le groupe Lufthansa aura des droits de prise de décision concernant la stratégie d’Air Baltic et les deux opérateurs ont accepté d’élargir leur activité de location humide en vertu duquel Air Baltic fournit des avions Airbus A220 à Lufthansa.

Alors que le pacte de location humide ne soulève aucun problème, le Bundeskartellamt pense néanmoins que Lufthansa «gagnera une influence concurrentielle importante» sur Air Baltic.

«Il faut s’attendre à ce qu’Air Baltic examine considérablement les intérêts de (Lufthansa) dans sa prise de décision», indique-t-il.

«Cependant, les entreprises resteront légalement indépendantes.»

Il avertit que la coordination directe et les accords anticoncurrentiels entre eux «restent interdits».

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