Les responsables de la défense britannique espèrent avoir attribué d’ici avril prochain deux contrats à Leonardo Helicopters et Lockheed Martin pour réaliser des études de réduction des risques dans le cadre d’un projet visant à permettre aux hélicoptères AW101 Merlin de la Royal Navy de voler jusqu’en 2040.
Divulguant ses propositions dans une notification préalable au contrat le 29 octobre, l’organisme d’approvisionnement britannique Defence Equipment & Support (DE&S) a annoncé son intention d’attribuer des contrats à source unique d’une valeur totale de 140 millions de livres sterling (181 millions de dollars) : 90 millions de livres sterling à Lockheed et 50 millions de livres sterling à Leonardo.
Les deux sociétés ont déjà mené des premiers travaux d’évaluation portant sur la prolongation de la durée de vie du Merlin dans le cadre de contrats plus modestes attribués précédemment. En tant que fournisseur de systèmes de mission, Lockheed a été engagé sur la variante de guerre anti-sous-marine HM2, tandis que l’avionneur Leonardo est responsable des activités sur la flotte de transport de troupes HC4/4a exploitée par la Commando Helicopter Force.
«Il a toujours été prévu de mettre en œuvre une nouvelle phase de réduction des risques une fois que les premiers travaux auront identifié les activités qui doivent commencer tôt afin de protéger le chemin critique», explique DE&S.
Sous réserve des approbations formelles, DE&S publiera des avis d’appel d’offres pour les travaux et « les contrats devraient être passés le (20)25 avril », ajoute-t-il. « Cela protégera le calendrier global du programme et évitera un déficit de capacités. »
Leonardo va développer un nouveau système de contrôle de vol automatique numérique pour les Merlin, tandis que Lockheed s’attaquera aux « problèmes d’obsolescence de certains des systèmes informatiques clés de l’avion » et du système de formation de la flotte HM2.
« Les deux sociétés vont également affiner la conception de la solution permettant de maintenir la flotte Merlin jusqu’à une nouvelle date de mise hors service et fournir des propositions de prix fermes pour la (prochaine) phase. »
À la suite des études de réduction des risques, DE&S demandera l’autorisation ministérielle pour lancer une phase de démonstration et de fabrication (D&M) de suivi.
« Sous réserve des approbations et de l’efficacité de la première phase de réduction des risques, nous envisageons actuellement des propositions D&M de l’industrie menant à des approbations et à l’attribution de contrats au premier trimestre (20)27. »