La compagnie aérienne australienne Bonza Aviation, clouée au sol, est officiellement entrée en liquidation à la suite d’une deuxième réunion des créanciers le 2 juillet au cours de laquelle des liquidateurs ont été nommés.
Cette décision intervient après que les administrateurs du transporteur, Hall Chadwick, ont licencié plus tôt ce mois-ci tout le personnel restant lorsqu’aucun acheteur ferme n’est apparu pour Bonza.
Bonza, qui a lancé ses opérations au début de l’année dernière en utilisant des jets Boeing 737 Max, a suspendu ses vols et est entrée en administration fin avril.
« Le processus d’administration est conçu pour maximiser les chances de l’entreprise ou, dans la mesure du possible, de son activité de continuer à exister ; ou si cela n’est pas possible, pour obtenir un meilleur résultat pour les créanciers de l’entreprise que celui qui résulterait d’une liquidation immédiate de l’entreprise », explique Hall Chadwick.
« Malheureusement, les administrateurs n’avaient reçu aucune offre de vente de l’entreprise et/ou de ses actifs à la fin de la campagne. La décision de mettre l’entreprise en liquidation déclenche désormais la Fair Entitlements Guarantee (FEG), le dispositif de dernier recours du gouvernement fédéral (australien) qui fournit une aide financière pour les droits impayés des employés en cas d’insolvabilité. »
Dans un rapport détaillé sur les créanciers publié le 25 juin, Hall Chadwick – notant que la compagnie aérienne n’a jamais réalisé de bénéfices au cours de sa brève vie opérationnelle – a déclaré que le financement de 777 Partners n’était finalement « pas suffisant » pour faire face aux dettes accumulées de Bonza, forçant la compagnie aérienne à faire faillite.
