La compagnie aérienne low cost long-courrier Norse Atlantic Airways admet que l’échec récent des négociations d’investissement stratégique avec un partenaire potentiel a contribué à accroître la pression sur la liquidité à court terme.
La compagnie aérienne affirme que la situation a été aggravée par le « ralentissement » des conditions du marché et la baisse des tarifs, ce qui affecte les revenus.
Elle ajoute qu’elle connaît une courbe de réservation estivale « lourde » en attendant les créances sur cartes de crédit, s’élevant à 155 millions de dollars, dont 41 millions de dollars pour les vols déjà effectués.
Norse affirme qu’elle poursuit « diverses initiatives en matière de fonds de roulement » en réponse à l’impact « négatif » de ces facteurs sur sa liquidité à court terme et son solde de trésorerie.
Bien que ses résultats au deuxième trimestre soient inférieurs aux attentes, la société affirme s’attendre à ce que le troisième trimestre – et le second semestre dans son ensemble – soient rentables.
Norse avait mené des discussions avancées avec un investisseur stratégique potentiel, mais celles-ci se sont terminées sans accord formel.
Le transporteur révèle que les négociations ont porté sur un « investissement majeur » dans Norse et sur une coopération commerciale.
Il est précisé que le partenaire potentiel, qui reste non identifié, envisageait d’entrer sur le marché des vols long-courriers grâce à cette collaboration.
« La structure de Norse, tant sur le plan opérationnel que sur celui de ses faibles coûts, représentait une opportunité intéressante pour un investissement stratégique qui faciliterait la collaboration plus étroite des deux entreprises au bénéfice de leurs opérations et de leurs clients », explique Norse.
Mais alors que les termes de l’investissement ont été « provisoirement compris » avec la direction de l’investisseur potentiel, Norse indique que le conseil d’administration de l’investisseur a choisi de ne pas entrer dans le secteur du transport long-courrier, et le rapprochement a échoué.
Norse affirme qu’aucune autre option de partenariat n’a atteint un stade avancé, mais qu’elle « poursuit toujours » des opportunités.
