Le véhicule aérien sans pilote TB2 de Bayraktar a démontré la capacité de se remettre d’un rotation, tandis que l’aérospatiale turque a augmenté la capacité d’armes du système Aksungur.
Lors d’un récent vol d’essai, un TB2 a été délibérément mis dans un tour à mi-vol et a pu utiliser des algorithmes pour récupérer de manière autonome, explique Bayraktar.
La société affirme qu’il s’agit d’une première pour un drone armé.
«Cette manœuvre – qu’aucun UAV armé n’a accompli avec succès jusqu’à présent – permet à la plate-forme de poursuivre sa mission même en cas de perte de contrôle, améliorant considérablement sa fiabilité opérationnelle», explique la société.
La société travaille sur une nouvelle version du TB2 surnommé TB2T-AI, qui mettra en vedette ce que la société appelle les «systèmes d’intelligence artificielle avancés».
Le 1er mars a également vu un TB2 lancer un Kemankes 1, un missile de croisière de 30 kg conçu pour le déploiement à partir d’UAV. La plage du système est donnée comme 107 nm. (200 km)
Dans d’autres travaux récents, un TB3 a effectué un test de tir avec EH Roketsan UAV-122 Supersonic Missile. L’UAV a lancé le missile à partir de «l’altitude en dessous de la ligne de visée». L’arme a réussi à atteindre une cible flottante de 6×6 m en mer.
Lors du premier tir par TB3 de l’arme le 25 mars, il a atteint une cible à plus de 27 nm.
Par ailleurs, l’aérospatiale turque (TAI) a vanté des progrès avec son altitude moyenne aksungur, un drone de longue date.
À la mi-mars, un Aksungur a réussi à atteindre des cibles de 30 000 pieds avec les bombes à guidage laser LGK-81 et LGK82 d’Aselsan.
Dans d’autres travaux de Tai, un UAV Anka III a déployé avec succès un autre UAV, le système d’UAV subsonique Super Simsek High, de sous son aile.
Le Super Simsek a ensuite effectué un vol autonome de 50 minutes.
«Conçu pour fonctionner comme un système d’armes efficace contre les cibles d’air et de sol, le Super Simsek offre également la flexibilité de transporter divers types de charges utiles pour le support électronique et les missions d’attaque sur une seule plate-forme», explique Tai.