Les Pays-Bas sont sur le point de devenir le cinquième opérateur international du missile air-sol à portée étendue Lockheed Martin Join (JASSM-ER).
Les gouvernements des Pays-Bas et des États-Unis ont formalisé une lettre d’offre et d’acceptation (LoA) pour l’AGM-158B/B-2 JASSM-ER, selon Lockheed.
« Nous sommes honorés de nous associer au gouvernement américain pour fournir aux forces armées néerlandaises un système d’armes éprouvé au combat et efficace en mission pour répondre à leurs besoins de défense stratégique en constante évolution », a déclaré Scott Redmerski, directeur du programme JASSM de Lockheed.
Lockheed ne précise pas le nombre d’armes à fournir ni la valeur du contrat. En février, le gouvernement américain a autorisé la vente de 120 JASSM-ER et des équipements et services associés aux Pays-Bas. La valeur annoncée pour l’ensemble du contrat était de 908 millions de dollars.
Selon Lockheed, les Pays-Bas deviennent ainsi le cinquième client international de JASSM. Outre les États-Unis, les utilisateurs confirmés de JASSM sont l’Australie, la Finlande et la Pologne.
Des rapports récents des médias suggèrent que le Japon a également conclu un accord d’accord pour le JASSM-ER.
La portée du JASSM-ER lancé depuis l’air est estimée à plus de 431 nm (800 km), contre 172 nm pour le JASSM de base. L’arme, qui présente une faible signature radar, est conçue pour vaincre les systèmes de défense aérienne ennemis et frapper des cibles de haute précision.
LA BELGIQUE AUTORISÉE À VENDRE DES STORMBREAKER
Le gouvernement américain a autorisé la Belgique à acheter 196 munitions Raytheon Small Diameter Bomb-Increment II Stormbreaker.
L’accord potentiel, évalué à 115 millions de dollars, comprend également des pièces de rechange, une formation, un soutien logistique et d’autres éléments liés à l’arme, selon l’Agence de coopération pour la sécurité et la défense.
« La vente proposée améliorera la capacité de la Belgique à faire face aux menaces actuelles et futures en maintenant sa flotte de F-35 en état de préparation au combat et en fournissant un moyen de dissuasion crédible contre les menaces régionales », indique la DSCA.
« La Belgique n’aura aucune difficulté à intégrer ces articles et services dans ses forces armées. »