Les transporteurs de troisième pays permettant aux vols russes nationaux sont confrontés à une interdiction potentielle de l'UE

Les transporteurs de troisième pays produisant des vols intérieurs en Russie pourraient être interdits d’opérer dans l’Union européenne, dans le cadre d’un ensemble de sanctions nouvellement adoptées.

Le package, adopté par le Conseil européen, s’adresse aux secteurs économiques, notamment les transports, l’énergie, le commerce et les infrastructures.

Il étend une interdiction de vol pour permettre la liste de tout transporteur de troisième pays effectuant des vols intérieurs en Russie, ou fournissant des avions ou des produits d’aviation à des compagnies aériennes russes, y compris celles utilisées pour les vols intérieurs.

«S’il est répertorié, ces compagnies aériennes ne seront pas autorisées à se rendre à l’UE», indique la Commission européenne, sans identifier aucun opérateur individuel.

«Cette mesure vise à cibler les opérateurs qui aident la Russie à atténuer l’impact des sanctions de l’aviation de l’UE.»

Il précise qu’il n’y a «aucune conséquence» pour les compagnies aériennes du troisième pays qui traversent simplement l’espace aérien russe.

Dans le cadre du package, le Conseil européen a adopté une «interdiction de transaction complète» sur certaines installations d’infrastructure, notamment les aéroports de Moscou Vnukovo et Moscou Zhukovsky, plus quatre aéroports régionaux.

Les aéroports régionaux comprennent Perm, Ekaterinburg Koltsovo, Pskov et Begishevo.

Selon la législation de l’UE, ces installations sont soumises à l’interdiction des transactions car elles sont utilisées pour le transfert de véhicules aériens sans pilote ou de missiles, ou de biens et de technologies, qui soutiennent la campagne militaire russe contre l’Ukraine.

A lire également