La compagnie low-cost indonésienne Lion Air a rejoint l’Association of Asia Pacific Airlines (AAPA), devenant ainsi la première compagnie low-cost à entrer dans le groupe.
L’adhésion du Lion à l’AAPA a été confirmée par le directeur général de l’association, Subhas Menon, s’adressant aux médias à l’issue de la 68e Assemblée des présidents de l’AAPA à Brunei.
« Oui, nous avons une nouvelle compagnie aérienne membre », déclare Menon.
« Nous sommes très heureux. C’est une évolution très importante, car c’est la première compagnie aérienne à bas prix à rejoindre l’association… nous sommes ouverts aux membres de différents modèles économiques.
L’AAPA a également adopté plusieurs résolutions à la suite de réunions entre ses compagnies aériennes membres.
Le groupe réitère son engagement à réduire son empreinte carbone conformément à la feuille de route « zéro émissions nettes » de l’OACI. Il appelle les parties prenantes telles que les gouvernements, les fournisseurs, les prestataires de services de navigation aérienne et les compagnies aériennes à se concentrer sur des domaines tels que les compensations CORSIA, l’efficacité opérationnelle, les technologies de pointe et le carburant d’aviation durable.
Concernant le SAF, l’AAPA appelle à la coproduction de matières premières durables avec des combustibles fossiles dans les raffineries d’aviation, stimulant ainsi l’approvisionnement en SAF.
Menon estime cependant qu’il est important que le secteur aérospatial apporte des solutions technologiques aux défis climatiques de l’industrie. Il a souvent fait remarquer que l’offre de SAF est insuffisante pour répondre à la demande.
« Chaque nouvelle génération d’avions et de moteurs offre une efficacité énergétique de 15 à 20 % supérieure », explique Menon.
« L’accélération des projets visant à créer des avions et des systèmes de propulsion respectueux du carbone constitue une voie efficace vers l’objectif commun de zéro émission nette de carbone d’ici 2050, en commençant par les avions court-courriers qui représentent actuellement environ 28 % des émissions de l’industrie. »
La deuxième résolution de l’AAPA appelle à l’adoption de mesures de sécurité pour répondre aux facteurs de risque les plus critiques de la région.
La troisième résolution de la réunion appelle les gouvernements à s’abstenir d’imposer « des mesures unilatérales qui gêneraient de manière disproportionnée le public voyageur et augmenteraient le fardeau des coûts pour l’industrie du transport aérien, tout en n’obtenant que des avantages limités ».