L'organisme de surveillance australien va reprendre la surveillance du secteur aéronautique national

La Commission australienne de la concurrence et de la consommation (ACCC) a reçu le feu vert pour reprendre la surveillance du secteur de l’aviation nationale, dans un contexte d’inquiétudes concernant la hausse des tarifs aériens et la baisse des normes de service.

Le régime de surveillance, qui examine entre autres les réseaux, le trafic et les performances financières, a été lancé pour la première fois au milieu de la pandémie et s’est terminé en juin de cette année.

La reprise du programme contribuera à garantir « un secteur aérien sûr, durable et efficace qui offre un niveau de service élevé, de bons prix et une meilleure protection des consommateurs aux Australiens », selon une déclaration conjointe de la ministre des Transports Catherine King et du trésorier Jim Chalmers.

Le programme se concentrera désormais sur des domaines tels que la capacité que les compagnies aériennes mettent sur chaque route, ainsi que les performances de l’industrie, notamment en matière d’annulations et de retards.

« L’examen minutieux du marché par l’ACCC contribuera à garantir que les compagnies aériennes rivalisent selon leurs mérites, à mettre en lumière tout comportement inapproprié sur le marché si cela se produit et à assurer une transparence continue à un moment où les compagnies aériennes nouvelles et en expansion tentent encore de s’établir », ajoute le communiqué.

Le programme durera trois ans, la commission publiant des rapports trimestriels comme elle le faisait auparavant. Il devrait être redémarré avant la fin de l’année.

« Nous veillerons à ce qu’une concurrence saine joue un rôle clé dans l’élaboration de l’avenir du secteur », ajoutent les deux ministres.

Cette décision intervient alors que les plaintes concernant les tarifs aériens intérieurs coûteux persistent, malgré le retour rapide de la capacité aux niveaux d’avant la pandémie. Cela a conduit à des appels – y compris au sein de l’ACCC – pour que le régime de surveillance reprenne, même si Canberra n’a pas immédiatement donné suite à cette décision jusqu’à présent.

A lire également