Spohr reste optimiste quant à la conclusion de l'accord avec l'ITA au quatrième trimestre

Le directeur général du groupe Lufthansa, Carsten Spohr, vise toujours la conclusion d’un accord visant à acquérir une participation dans la compagnie aérienne italienne ITA Airways avant la fin de l’année.

Plus d’un an après que Lufthansa a accepté les conditions d’un accord visant à acquérir une participation de 41 % dans ITA – avec une option pour prendre à terme le contrôle total de la compagnie aérienne – les régulateurs de la Commission européenne ont finalement donné début juillet leur approbation conditionnelle à l’accord après que Lufthansa et ITA se soient engagés à prendre un certain nombre de mesures correctives pour répondre aux préoccupations de la Commission en matière de concurrence.

Les mesures proposées visent notamment à remédier aux problèmes de concurrence sur certaines lignes court et long-courriers – notamment au départ de Milan Linate –, sur certaines lignes italiennes vers l’Europe centrale et sur les vols transatlantiques où Lufthansa est fortement présente grâce à sa coentreprise avec Air Canada et United Airlines. Les concessions se concentrent sur la cession d’actifs, notamment de créneaux horaires à Linate, à des concurrents, tout en permettant à ces derniers de proposer des correspondances compétitives.

« Nous maintenons notre optimisme quant à notre capacité à conclure l’opération au quatrième trimestre », a déclaré M. Spohr lors d’une conférence téléphonique sur les résultats du deuxième trimestre, lorsqu’on lui a demandé quels seraient les délais probables pour conclure l’opération.

Il suggère qu’il faudra peut-être encore une ou deux semaines « plus ou moins » pour convenir des plans avec les preneurs potentiels de mesures correctives, avant de soumettre ensuite les résultats des mesures correctives proposées à la Commission pour approbation.

Lufthansa ne pourra pas commencer à intégrer ITA dans le groupe tant que l’approbation finale n’aura pas été donnée. «Tout le monde dans le processus, y compris les bénéficiaires de la mesure, veut aller vite», note Spohr.

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