WestJet annule ses vols avant une éventuelle grève de maintenance

WestJet annule ses vols avant une éventuelle grève de maintenance

WestJet, la deuxième plus grande compagnie aérienne du Canada, a commencé à annuler des vols en prévision d’une grève du personnel technique et de maintenance des avions.

Le transporteur basé à Calgary a déclaré le 18 juin avoir supprimé « environ 40 vols » de son horaire cette semaine, affectant environ 6 500 clients.

La compagnie aérienne affirme qu’elle « garera les avions de manière sûre et organisée » et espère « minimiser le risque de blocage » pour les invités et l’équipage, ainsi que « éviter d’abandonner les avions dans des endroits éloignés ».

La décision d’annuler des vols intervient alors que le groupe WestJet attend une réponse du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI). Si sa demande d’intervention au CCRI est acceptée, WestJet et ses employés entameraient un arbitrage pour une première convention collective tout en empêchant également l’action syndicale de l’une ou l’autre des parties.

« Nous sommes extrêmement découragés de devoir activer notre plan d’urgence et commencer à garer les avions, à la suite du préavis de grève déposé par le (syndicat) AMFA », a déclaré Diederik Pen, directeur de l’exploitation de la compagnie aérienne.

« Suite à la décision presque unanime des membres de rejeter un accord de principe généreux qui aurait fait de nos ingénieurs d’entretien d’avions les mieux payés du pays, avec une augmentation salariale nette de 30 % à 40 % au cours de la première année de l’accord proposé. , il est clair que le processus de négociation est rompu.»

La semaine dernière, WestJet a conclu une entente avec les pilotes de WestJet Encore, mettant fin à une période de négociations acrimonieuses qui a failli perturber les opérations régionales du transporteur.

La convention collective de cinq ans a été ratifiée le 13 juin, selon l’Air Line Pilots Association International, le syndicat représentant les pilotes d’Encore. Près de 80 % des pilotes ayant voté ont voté en faveur de l’accord.

Avec effet immédiat, le contrat est rétroactif au 1er janvier et court jusqu’à fin 2028.