Air France-KLM Group commence le processus pour reprendre le transporteur scandinave SAS, dans l’intention de prendre une participation majoritaire d’ici la seconde moitié de l’année prochaine.
Cette possibilité avait été décrite auparavant il y a près de deux ans lorsque Air France-KLM est devenu un participant au consortium qui a investi dans SAS après sa restructuration américaine du chapitre 11.
Air France-KLM détient 19,9% des SAS, mais le plan d’investissement avait inclus des dispositions par lesquelles sa participation pourrait augmenter, permettant potentiellement à Air France-KLM de devenir un actionnaire contrôlant.
SAS a déjà rejoint la Skyteam Alliance et a conclu un certain nombre d’accords de coopération avec l’opérateur franco-néerlandais.
Air France-KLM affirme que son intention de prise de contrôle est tirée par le succès de cette coopération, «l’amélioration significative» de la performance financière et opérationnelle de SAS et sa «confiance dans le potentiel à long terme (de SAS)».
Dans le cadre d’un plan d’investissement dévoilé le 4 juillet, Air France-KLM affirme qu’elle ouvrira des mesures pour acquérir entièrement les actionnaires de Consortium Partners Castlelake et Lind Invest, qui ont respectivement 32% et 8,6% des SAS.
Cela portera la participation d’Air France-KLM en SAS à 60,5%, ce qui lui donne le contrôle de SAS et de la majorité de ses sièges à la commission. SAS deviendrait une filiale du groupe.
Air France-KLM affirme que l’ampleur de l’investissement proposé sera déterminée à la clôture et sera basée sur les performances financières de SAS, y compris les bénéfices et la dette nette.
Le gouvernement danois conservera sa participation de 26,4% et sa représentation du conseil d’administration. Les autres parties prenantes ont le solde de 13,1% en SAS.
Air France-KLM dit que «l’ambition» est de fermer la transaction – sous réserve de l’autorisation réglementaire et de certaines conditions – dans la seconde moitié de 2026.
«Cette nouvelle étape permettrait à Air France-KLM et à SAS de débloquer pleinement leur potentiel de synergie via une intégration complète dans tous les domaines d’activité, y compris la fidélité, et s’étendrait au-delà des activités commerciales», ajoute-t-il.
Le chef du SAS Anko van der Werff a déclaré que l’acquisition « marquerait un moment déterminant » pour la compagnie aérienne scandinave, offrant un « signal fort de confiance dans la direction que nous dirigeons ».
«Il apporte non seulement de la stabilité, mais permettra également une intégration industrielle plus profonde et le soutien complet de l’un des principaux groupes aériens du monde», ajoute-t-il.
SAS «restera vrai» à son identité et à son héritage, insiste-t-il, mais déclare: «Nous serons mieux placés pour offrir une plus grande valeur à nos clients, à nos collègues et à la région au sens large.»