Air New Zealand s’attend à publier un bénéfice semestriel en baisse, car elle signale des prix du carburant « volatils », une concurrence accrue ainsi qu’une demande de voyages inégale.
Pour le semestre clos le 31 décembre, la compagnie aérienne prévoit un bénéfice avant impôts compris entre 180 et 230 millions de dollars néo-zélandais (108 à 188 millions de dollars), inférieur au bénéfice de 299 millions de dollars néo-zélandais enregistré l’année dernière.
Le transporteur Star Alliance souligne la « volatilité continue » des prix du carburéacteur, qu’il qualifie de « coût d’intrant critique ». Entre juillet et septembre, les prix du carburant ont augmenté de 35 %, suivi d’une baisse de 10 % en octobre.
Il ajoute que même si la demande « reste solide » sur la plupart des marchés, on a observé un « ralentissement récent » de la demande intérieure, en particulier dans le secteur des voyages d’affaires.
Le transporteur déclare : « L’environnement économique reste incertain et les performances futures peuvent être affectées par un certain nombre de facteurs. Ces facteurs comprennent une concurrence internationale accrue, la volatilité des prix du carburant, les fluctuations monétaires et les pressions inflationnistes persistantes.
Il met également en garde contre une « extrapolation » de ses prévisions aux résultats de l’année entière, compte tenu des « incertitudes persistantes » dans l’environnement opérationnel.
Air New Zealand ajoute que les problèmes de fiabilité opérationnelle liés aux moteurs Pratt & Whitney PW1100G qui équipent sa flotte d’Airbus A321neo ne devraient pas avoir d’impact majeur sur ses résultats du premier semestre.
Début septembre, la compagnie aérienne a mis en garde contre des changements « importants » d’horaire à partir de janvier 2024, car les problèmes techniques et les inspections requises auront un impact sur la disponibilité des moteurs.
