L’accord-cadre d’Airbus avec Spirit AeroSystems montre que l’avionneur pourrait encore acquérir les opérations écossaises ou malaisiennes de Spirit si aucun acheteur tiers n’émerge.
La division Glasgow Prestwick de Sprit et sa branche aéroportuaire de Subang, dans l’ouest de Kuala Lumpur, fournissent des composants pour les programmes Airbus.
Aucun des deux n’a été inclus dans le plan de désinvestissement dévoilé dans le cadre de l’acquisition de Spirit par Boeing pour 8,3 milliards de dollars, par lequel Airbus reprendra les travaux sur l’A350 et l’A220 en Caroline du Nord, en France, en Irlande du Nord et au Maroc.
Mais une feuille de conditions détaillant l’accord provisoire d’Airbus, baptisé « Projet Sparrow », donne un aperçu plus précis de l’accord qui n’a pas encore été finalisé.
Il stipule, dans sa définition du « périmètre de transaction », que Spirit tentera de vendre les activités d’Airbus à Prestwick et les actifs de son exploitation à Subang.
Si les actifs de Subang ne sont pas acquis par un tiers, Airbus et Spirit négocieront et mettront en œuvre un « accord alternatif », en vertu duquel les actifs et les passifs seront transférés à Spirit et Airbus.
La feuille de route stipule également qu’Airbus acquerra les contrats et les actifs de l’opération de Prestwick, à moins que l’entreprise ne soit reprise par un tiers.
Airbus verse une somme symbolique de 1 $ pour les activités principales et recevra un paiement de 559 millions de dollars de Spirit, mais ce chiffre pourrait être revu à la baisse si l’activité de Prestwick, ou d’autres intérêts, sont inclus.
Boeing a représenté 64 % des revenus de Spirit l’année dernière, tandis qu’Airbus, son deuxième plus gros client, en représentait 19 %.
