Airbus est encore en train de déterminer le secteur dans lequel il lancerait un avion à hydrogène, mais indique qu’il commencera modestement et évitera de concurrencer ses autres modèles d’avions.
Le directeur général Guillaume Faury, s’exprimant lors d’un briefing le 15 février, a déclaré que l’avion – destiné à être mis en service vers 2035 – est susceptible de convenir au « bas de gamme du marché ».
« L’hydrogène s’intègre très bien dans ce contexte », dit-il.
Faury affirme que l’avionneur « affine le positionnement exact » de l’avion proposé, mais précise qu’il « ne concurrencera pas le reste de la gamme de produits ».
« Nous pourrions ensuite évoluer, en fonction du succès et du temps, à partir de cette position », ajoute-t-il.
Airbus a exploré des options de propulsion basées sur la combustion de l’hydrogène ainsi que sur des piles à combustible à hydrogène, dans le cadre de son initiative ZEROe, et a précédemment présenté un certain nombre d’avions conceptuels, allant des turbopropulseurs aux modèles à ailes mixtes.
Mais Faury souligne que tout développement d’avions à hydrogène ne peut se faire qu’en parallèle avec les progrès des cadres de certification, ainsi qu’avec les questions opérationnelles et réglementaires concernant un écosystème hydrogène.