Aucun survivant du crash de l'Embraer Legacy russe, le chef du groupe Wagner étant à bord

Le régulateur fédéral russe du transport aérien a répertorié de hauts responsables du groupe militaire privé Wagner, dont le dirigeant Eugène Prigojine, parmi les 10 occupants d’un avion d’affaires Embraer Legacy qui s’est écrasé dans la région de Tver, dans le pays.

Rosaviatsia a publié un manifeste pour l’avion, émanant de son opérateur, qui inclut le nom de Prigojine ainsi que celui de la figure de Wagner, Dmitri Outkine, parmi sept passagers. Deux pilotes et un membre de l’équipage de cabine sont également répertoriés.

Le ministère fédéral des Situations d’urgence mène des opérations de recherche après la chute de l’avion au nord-ouest de Moscou. Il indique que 10 occupants se trouvaient à bord, dont trois membres d’équipage, et les informations préliminaires indiquent qu’il n’y a eu aucun survivant.

Selon le ministère, l’avion s’est écrasé près du village de Kuzhenkino, alors qu’il effectuait un vol Moscou-Saint-Pétersbourg le 23 août.

Rosaviatsia déclare que l’avion appartenait à une entité qu’elle identifie comme MNT-Aero, spécialisée dans le transport d’affaires.

« Une commission spécialement créée par (Rosaviatsia) a commencé à enquêter sur les circonstances et les causes de l’accident », ajoute-t-il via son réseau social officiel.

La commission a commencé à rassembler des informations sur la formation des équipages, l’état technique de l’avion, la situation météorologique sur sa route, le travail du contrôle aérien et l’équipement radio.

Les spécialistes devront également récupérer les enregistreurs de vol de l’avion pour les décoder et les analyser, précise-t-on.

Les images vidéo montrant prétendument l’épave incluent une inscription partielle sur un moteur compatible avec un Legacy 600 immatriculé RA-02795.

Aucune conclusion n’a été formellement tirée sur les circonstances de l’accident.

Mais l’organisation de Prigozhin avait été impliquée dans le conflit ukrainien, et il a notamment initié en juin un soulèvement – ​​annulé en quelques jours – contestant le leadership du gouvernement russe.

La commission d’enquête fédérale russe déclare avoir ouvert une procédure pénale de routine concernant la perte de l’avion, afin de déterminer s’il existe des preuves de violation des règles de sécurité régissant les opérations de transport aérien.

Il ajoute qu’il a envoyé une équipe sur les lieux de l’accident pour procéder à un examen médico-légal et soutenir les efforts visant à en établir la cause.

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