Boeing accepte d’acquérir Spirit AeroSystems : rapport

Boeing accepte d'acquérir Spirit AeroSystems : rapport

Selon certaines informations, Boeing et Spirit AeroSystems auraient convenu de conditions selon lesquelles Boeing acquerra le fournisseur d’aérostructures en difficulté basé à Wichita pour 37,25 $ par action.

Reuters rapporte que les conseils d’administration des deux sociétés se sont réunis le 30 juin et ont convenu des termes d’une transaction entièrement en actions qui valorise Spirit à 4,7 milliards de dollars.

Le rapport de Reuters du 30 juin citait des sources anonymes et indiquait que les sociétés avaient l’intention de divulguer l’accord le 1er juillet. L’action de Spirit a clôturé vendredi à environ 32,80 dollars par action.

Ni Boeing ni Spirit n’ont répondu aux demandes de commentaires. Boeing était auparavant propriétaire de Spirit, après avoir séparé l’entreprise en 2005.

Les conditions de l’acquisition impliqueraient la scission de Spirit, ce qui a longtemps été considéré par les observateurs comme une condition préalable à l’acquisition du fournisseur par Boeing. Airbus est sur le point de reprendre une partie des activités de Spirit, selon Reuters.

L’activité Airbus de Spirit comprend un site à Kinston, en Caroline du Nord, qui fabrique des sections du fuselage central de l’A350, une usine à Belfast, en Irlande du Nord, qui fabrique des ailes de l’A220, et des installations à Prestwick, au Royaume-Uni, et à Saint-Nazaire, en France.

En mars, Boeing a révélé qu’il envisageait d’acquérir Spirit afin de résoudre les nombreux problèmes de production du fournisseur.

Cette décision intervient alors que Boeing fait face à d’intenses critiques et à une surveillance accrue après l’explosion en vol, le 5 janvier, du bouchon de la porte médiane de la cabine d’un 737 Max 9.

Boeing a déclaré que ses employés avaient ouvert puis échoué à fixer correctement le bouchon avant de livrer l’avion, mais un problème en amont impliquant des rivets défectueux dans le fuselage fabriqué par Spirit de l’avion a contribué au problème.