Boeing et la Defense Acquisition Program Administration (DAPA) de Corée du Sud étudient la possibilité de développer un véhicule aérien sans pilote (UAV) à haute altitude et longue endurance (HALE).
L’agence sud-coréenne d’approvisionnement en matière de défense et l’avionneur américain ont récemment tenu une troisième réunion sur la recherche du programme potentiel dans l’État américain de Washington, selon un communiqué du 17 novembre de la DAPA.
Le travail en est encore au niveau de la recherche, mais la DAPA indique que tout drone issu de la collaboration verra les capacités de conception et de technologie de Boeing mises en œuvre localement par des entreprises sud-coréennes.
L’Agence sud-coréenne pour le développement de la défense jouerait un rôle de premier plan dans cette initiative.
« Si nous le développons, il sera reconnu pour ses prouesses technologiques et sa fiabilité », déclare Cho Hyun-ki, responsable de la DAPA.
Boeing refuse de commenter les discussions au sein de la DAPA. En avril, il a annoncé que les deux parties avaient signé un protocole d’accord relatif au développement d’armes avancées.
Boeing est impliqué dans des programmes de drones de grande envergure, notamment le MQ-25 Stingray, qui servira de ravitailleur à bord des porte-avions de la marine américaine, et le MQ-28 Ghost Bat, un avion expérimental « ailier loyal » conçu pour explorer les opérations autonomes.
Boeing et la DAPA discutent également du renforcement des capacités militaires de MRO de la Corée du Sud, y compris des travaux de mise à niveau.
La Corée du Sud exploite un certain nombre de types de Boeing, dont 59 exemplaires du F-15K « Slam Eagle ». Séoul vise à moderniser cette flotte avec un nouveau radar actif à balayage électronique, un ordinateur de mission et une suite de guerre électronique.
Par ailleurs, le 15 novembre, l’Agence américaine de coopération en matière de sécurité et de défense (DSCA) a annoncé que Séoul avait été autorisée à acquérir 42 missiles air-air Raytheon AIM-9X Block II Sidewinder ainsi que les équipements et services associés. La vente potentielle est évaluée à 52,1 millions de dollars.
« Cette proposition de vente soutiendra les objectifs de politique étrangère et de sécurité nationale des États-Unis en améliorant la sécurité d’un allié majeur qui constitue une force de stabilité politique et de progrès économique dans la région indo-pacifique », déclare la DSCA.
