Cebu Pacific est revenu au noir dans ses résultats du premier trimestre, aidé par un fort rebond des revenus passagers, car il prévoit de revenir à la capacité internationale d’avant la pandémie d’ici la fin juin.
Pour les trois mois jusqu’au 31 mars, l’opérateur à bas prix a déclaré un bénéfice d’exploitation d’environ 1,2 milliard de pesos (21,7 millions de dollars) – son premier bénéfice depuis le début de la pandémie – annulant la perte de 5,3 milliards de pesos enregistrée au cours de l’année- il y a une période.
Les revenus du trimestre ont triplé en glissement annuel pour atteindre près de 21 milliards de pesetas, grâce à un quadruplement des revenus passagers.
Cebu Pacific a transporté 4,8 millions de passagers au premier trimestre, soit plus du double par rapport à la même période l’an dernier, avec un nombre de vols en hausse de 94 % sur un an.
Les coûts ont augmenté de 63 % pour atteindre 19,6 milliards de pesos, en ligne avec une augmentation de l’activité aérienne. Pourtant, Cebu Pacific affirme avoir amélioré sa marge bénéficiaire grâce à « une utilisation accrue des avions et des systèmes d’exploitation, associée à une productivité plus élevée de l’équipage et du personnel ».
Il a révélé un bénéfice net de 1,1 milliard de pesos, contre une perte nette de 7,6 milliards de pesos l’année dernière.
La compagnie aérienne dit qu’elle s’attend à ce que la capacité à l’échelle du système dépasse les niveaux pré-pandémiques au cours du trimestre en cours, qui se termine le 30 juin, « soutenue par des perspectives optimistes alors que l’industrie du tourisme continue de se redresser, ainsi que par le renforcement de ses hubs de Clark et Cebu ».
La capacité internationale atteindra les niveaux de 2019 au cours du même trimestre, grâce à la réouverture des principaux marchés d’Asie du Nord.
Le chef de la compagnie aérienne, Mike Szucs, avait précédemment déclaré à FlightGlobal que la compagnie aérienne prévoyait de devenir rentable au premier trimestre. Il mise également sur les opportunités de surpasser ses performances financières d’avant la crise dans les années à venir à mesure qu’il sortira de la pandémie.