Le porte-drapeau israélien El Al a commencé à restaurer les opérations, après que l’espace aérien autour de l’aéroport de Tel Aviv Ben Gurion a été rouvert pour une activité de vol normale.
El Al et d’autres transporteurs israéliens ont été contraints de mettre au point des services réguliers lorsque l’espace aérien du pays a été fermé, alors que les forces israéliennes ont commencé une campagne aérienne militaire contre les cibles iraniennes le 13 juin.
Le transporteur estime que l’impact de la mise à la terre s’élevait à 4 millions de dollars par jour.
«Cette estimation dépend, entre autres, des facteurs et des calculs pour lesquels il n’y a pas de certitude pour le moment», ajoute-t-il.
Il s’attend à un retour à sa «pleine routine… dans les prochains jours», bien que la récupération de la demande aux niveaux pré-conflit soit susceptible de prendre plus de temps.
«Les effets de (l’opération militaire) sur l’entreprise n’ont pas encore été définitivement établis», explique El Al.
Le gouvernement israélien devrait fournir jusqu’à 8 milliards de dollars de garanties d’État pour couvrir l’assurance à risque de guerre pour les compagnies aériennes, grâce à une combinaison de cadres précédemment approuvés.
Le comité des finances du Parlement israélien, la Knesset, affirme que la mesure de deux ans est destinée à «assurer la continuité des opérations» par les transporteurs israéliens et étrangers.
Il a approuvé la fusion d’un cadre de garantie de 6 milliards de dollars d’octobre 2023 concernant le conflit à Gaza et une garantie de 2 milliards de dollars de mars 2022 concernant les vols sur les routes israélo-russes suite à l’invasion russe de l’Ukraine.
La garantie est fournie à la société d’assurance Inbal, pour compenser toute annulation ou réduction de la couverture d’assurance.
Alors que les compagnies aériennes israéliennes pourront reprendre les vols après la réouverture de l’espace aérien du pays, l’instabilité régionale plus large continue de dissuader les transporteurs étrangers.
Selon le comité des finances, le cadre de la garantie de l’État est destiné à encourager les opérateurs à maintenir des services à Israël après que les assureurs ont averti que la couverture à risque de guerre serait retirée.
Les garanties distinctes de 2022 et 2023 seront « fusionnées en une seule garantie » qui s’étendrait également à la campagne iranienne, selon le comité.
C’est dans le but d’assurer le risque de guerre pour les «compagnies aériennes israéliennes et étrangères» afin de «maintenir la continuité économique et fonctionnelle» du transport vers et depuis Israël, ajoute-t-il.