GE Aerospace s’associe à la NASA pour réaliser une série d’essais en vol destinés à améliorer la compréhension de l’industrie sur les traînées de condensation.
Réalisés au cours de la semaine commençant le 18 novembre, les vols verront l’avion de recherche Gulfstream G-III de la NASA suivre le banc d’essai volant du Boeing 747 de GE et scanner son sillage avec des capteurs LIDAR.
Cela permettra à la NASA de générer une image 3D des traînées de condensation pour mieux caractériser leur formation et leur comportement au fil du temps, affirment les partenaires.
Baptisé CODEX – contrail Optical Deep Experiment – le projet marquera également une nouvelle « méthode de fonctionnement » pour le banc d’essai volant, selon GE, « élargissant (ses) capacités » avant les futurs essais en vol de nouvelles technologies de moteurs développées dans le cadre du CFM International RISE. programme ventilateur ouvert. GE est partenaire de CFM aux côtés de Safran Aircraft Engines.
« GE Aerospace est fier de s’associer une fois de plus à la NASA pour être à la pointe de l’innovation pour l’avenir d’un vol plus durable », déclare Arjan Hegeman, directeur général de l’avenir du vol du spécialiste de la propulsion.
« Comprendre comment les traînées de condensation agissent en vol grâce à la dernière technologie de détection est la façon dont nous faisons avancer l’innovation. »
Lors du salon aéronautique de Farnborough en juillet, les directeurs techniques de l’ensemble de l’industrie aéronautique ont appelé à davantage de programmes de recherche gouvernementaux sur les effets climatiques du secteur autres que le CO2, notamment les traînées de condensation, les oxydes d’azote, le soufre, les aérosols et la suie.
La filiale SATAVIA de GE – acquise plus tôt cette année par son activité Aerospace Carbon Solutions – travaille également aux côtés de la NASA et du centre de recherche aérospatial allemand DLR sur la prévision atmosphérique afin d’identifier les conditions favorables à l’étude de la formation de traînées de condensation.
À terme, ces études, qui doivent être validées par les données d’essais en vol, permettront de mieux prédire et prévoir les régions formant des traînées de condensation, permettant potentiellement aux avions de contourner ces zones.