Valo Aviation est devenu le premier opérateur d’affrètement d’avions d’affaires local à Bahreïn, marquant son lancement officiel lors du salon aéronautique du pays le 13 novembre avec son premier avion, un Gulfstream G550 appartenant au Koweït.
La directrice générale Hanna Hakamo, qui affirme que la société a passé deux ans à travailler avec le régulateur de Bahreïn pour obtenir son certificat de transporteur aérien (AOC), a de grandes ambitions pour l’entreprise. Elle estime qu’elle pourrait avoir jusqu’à 15 appareils d’ici deux ans.
La société de gestion, qui n’envisage pas de posséder d’avions à réaction, est également en train d’obtenir l’équivalent de l’approbation de maintenance Part 145 et envisage d’ouvrir un hangar spécialement construit à l’aéroport de Bahreïn, a déclaré Hakamo, qui a travaillé auparavant pour une organisation de maintenance européenne. .
Elle ajoute que le processus d’obtention d’un AOC à Bahreïn a parfois été difficile. « Il y a eu beaucoup de travail pour y parvenir, car nous travaillions avec un régulateur plus habitué aux compagnies aériennes commerciales », dit-elle. Cependant, elle estime que la « situation centrale » de Bahreïn ainsi que « l’approche favorable aux affaires » du régulateur contribueront à inciter d’autres propriétaires d’avions privés à baser leurs avions dans le royaume.
«C’est vraiment notre maison. Nous avons l’ambition de développer le secteur de l’aviation d’affaires ici à Bahreïn », dit-elle.
Si le premier avion de Valo Aviation est un Gulfstream, Hakamo affirme que la société travaille également en étroite collaboration avec les représentants locaux de Dassault. L’image principale sur son site Web est un Falcon 8X.
Bahreïn a flirté avec les opérations d’aviation d’affaires dans le passé, mais aucune n’a survécu. Les Émirats arabes unis – et en particulier Dubaï – restent l’épicentre du secteur, avec des dizaines de sociétés de gestion, d’opérations fixes et de maisons de courtage basées là-bas. L’Arabie saoudite compte le plus grand nombre de propriétaires et d’utilisateurs d’avions d’affaires dans la région, même si de nombreux avions exploités à partir de là sont immatriculés ailleurs.
