IAG obtient un engagement important en matière de carburant électronique auprès de la société américaine Twelve

IAG, société mère de British Airways et d’Iberia, a dévoilé son plus gros achat de carburant d’aviation durable à ce jour, avec un accord portant sur l’achat de 260 millions de gallons américains (984 millions de litres) de carburant électronique synthétique auprès du fabricant californien Twelve.

Le carburant électronique « power-to-liquid » – ou e-SAF – est généré en combinant de l’hydrogène vert avec du dioxyde de carbone à l’aide d’électricité renouvelable.

IAG indique que le contrat s’étendra sur 14 ans et que le carburant électronique sera utilisé par ses cinq transporteurs européens, parmi lesquels figurent également Aer Lingus, Vueling et Level.

« Cet accord rapproche l’expansion du (e-carburant), produit à l’aide de la technologie ‘power-to-liquid’, vers l’atteinte de son plein potentiel dans l’industrie aéronautique », indique-t-il.

« (Le carburant électronique) n’est pas confronté à des limitations en matière de matières premières, présente un degré élevé de réduction des émissions par rapport au carburéacteur conventionnel et a une empreinte d’utilisation des terres et de l’eau relativement faible. »

IAG prétend être le premier groupe aérien européen à divulguer un accord e-SAF.

Twelve construit actuellement une installation de démonstration dans l’État de Washington, à Moses Lake, qui commencera à fournir du carburant d’aviation durable à IAG dès l’année prochaine.

IAG déclare s’être engagé à consommer 10 % de carburant d’aviation durable d’ici 2030 et déclare que le partenariat avec Twelve est une « étape majeure » vers cet objectif, un tiers du carburant nécessaire ayant été obtenu.

« La pénurie de carburant durable à l’échelle mondiale continue d’être un problème pour notre industrie », déclare Luis Gallego, directeur d’IAG.

« Nous aimerions voir des projets similaires (à l’échelle de Twelve) en Europe. »

Nicholas Flanders, directeur général de Douze, affirme que le carburant électronique de l’entreprise aura des émissions jusqu’à 90 % inférieures à celles du carburéacteur conventionnel.

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