Israir Group a reconnu une approche de son compatriote opérateur de loisirs israélien Arkia concernant un éventuel rapprochement entre les deux compagnies aériennes.
Elle n’a donné de détails sur aucune proposition et souligne que le contact est préliminaire.
Israir Group déclare qu’il examine les candidatures pour « diverses opportunités commerciales » émanant d’entreprises et d’entités « de temps en temps ».
Il ajoute que, si l’un de ces éléments parvient au stade des négociations avancées, il fournira des informations complémentaires.
La compagnie aérienne israélienne El Al avait déjà entamé des négociations avec Arkia il y a deux ans concernant la possibilité de reprendre la compagnie aérienne de vacances.
El Al avait envisagé d’acquérir Arkia pour en faire une filiale opérateur.
Mais une période d’exclusivité pour les discussions n’a pas abouti à une proposition formelle.
Arkia est contrôlée par les frères Nakash. Comme Israir, elle exploite des monocouloirs Airbus et dispose également d’une petite flotte d’Embraer 195.
Il y a trois ans, Arkia avait participé à une vente aux enchères pour Israir qui, à l’époque, était vendue dans le cadre d’une restructuration de sa maison mère.
Arkia avait cherché à poursuivre Israir par le biais d’une fusion, affirmant qu’un rapprochement offrait une opportunité de consolider le secteur aéronautique israélien qui était sous la pression d’une concurrence étrangère croissante.
Israir a finalement été racheté par la société israélienne BGI Investments, dans le cadre de laquelle elle étudie le rachat du transporteur tchèque Smartwings.
El Al a également déjà tenté une fusion avec Israël, en vue de fusionner sa division charter Sun D’Or, mais la proposition de rapprochement de la compagnie nationale a finalement été rejetée par les régulateurs israéliens de la concurrence.