La demande de fret en Asie-Pacifique reprend en septembre après des mois de baisse

Les transporteurs de la région Asie-Pacifique ont signalé en septembre une hausse de la demande de fret aérien pour la première fois en 2023 – après plus d’un an de baisse – alors que la demande de passagers reste forte.

Les données de l’Association des compagnies aériennes d’Asie-Pacifique (AAPA) pour septembre montrent une augmentation de 3,2 % des tonnes-kilomètres de fret sur un an. Il s’agit de la première hausse depuis mars 2022, alors que la demande de fret a continué de baisser dans un environnement économique difficile.

« Bien que l’augmentation soit en partie imputable aux comparaisons avec les niveaux déprimés enregistrés l’année dernière, le début de la saison de forte demande menant aux fêtes de fin d’année a également contribué à la croissance », indique l’AAPA.

Cependant, le directeur général de l’association, Subhas Menon, prévient que même si « c’est un soulagement bienvenu » de voir la demande « sur une base positive », une baisse des commandes à l’exportation à l’échelle mondiale « signale toujours des conditions de marché difficiles » à court terme.

La capacité de fret international a augmenté de 8,8 % sur un an, tandis que le coefficient de remplissage a diminué de 3,3 points de pourcentage.

Du côté des passagers, les données de l’AAPA montrent que le nombre total de passagers a doublé d’une année sur l’autre, pour atteindre plus de 23,7 millions. Ce chiffre représente environ 79 % des niveaux d’avant la pandémie, ajoute l’association.

Le trafic a augmenté de 91 % sur un an, dépassant une augmentation de 86 % de la capacité. L’AAPA attribue la « solide expansion » des marchés internationaux de passagers à un rebond des arrivées de touristes, notamment en provenance de Chine continentale.

Menon ajoute : « Les perspectives pour les marchés touristiques de la région sont globalement positives à l’approche du dernier trimestre de cette année, avec une expansion continue de la demande de passagers aériens soutenue par une croissance résiliente des économies asiatiques.

Même si la croissance est encore probable en 2024, Menon réitère une observation antérieure de « vents contraires croissants » entraînés par la hausse des coûts du carburant.

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